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Le Grand Prix de la Ville de Biarritz

Le Grand Prix de la Ville de Biarritz

Le Grand Prix de Biarritz est l'évènement phare du meeting depuis les débuts sur l'hippodrome. 

Année  Distance Cheval Driver Temps Réduction  1954 2600 m  Ediana  J. Ferratge  4'07" (2600 m)  1'35"  1955 2700 m Fanny d'Ars J. Petitot  (2725 m)    1956  2600 m  Eperlin  M. Corbin  (2625 m)    1957 2800 m Hortense L Y. Jupert  3'52"6 (2800 m)  1'23"1  1958 2800 m Inkermann II J. Mary  3'49"8 (2800 m) 1'22"1  1959  2800 m Jet d'Or R. Expert  3"53"5 (2800 m)  1'23"4  1960  2800 m  Koccine L  M. Tiger 3'49"8 (2800 m)   1'22"1  1961  2700 m Ker Pierrot P. Giffard  3'39"5 (2700 m)  1'21"3  1962 2650 m Olympiade II A. Rouer  3'37"8 (2650 m) 1'22"2 1963 2650 m Osaka C P. Giffard 3'37" (2650 m) 1'21"9

Pierre Giffard est le premier driver s'étant imposé deux fois dans le Grand Prix, en 1961 et 1963.

René Expert et Marcel Tiger ont également gagné à deux reprises, l'écart entre les deux victoires étant plus important (quatorze années pour le second !).

Les nocturnes apparaissent en 1964 et c'est Pierre le Barbenchon et MARTINI II qui s'imposent pour la première édition sous les projecteurs.

Année  Distance Cheval Driver Temps Réduction  1964 2825 m  Martini II  P. le Barbenchon  3'50"5 (2875 m)  1'20"2  1965 2825 m Olépyl L. Gras 3'49"1 (2825 m) 1'21"1  1966  2825 m  Qito du Padoueng  R. Expert  3'53"1 (2850 m)  1'21"8  1967 2900 m Saül II MR. de Folleville  3'57"5 (2900 m)  1'21"9  1968 2900 m The Williams L G. Mottier  3'54"9 (2900 m) 1'21"0  1969  2900 m Ultra Petita JM. Béteau  3"56" (2925 m)  1'20"7  1970  2900 m  Ultra Petita  JM. Béteau 3'58"3 (2950 m)   1'20"8

En 1967, Maurice de Folleville, qui a marqué l'histoire des courses à Biarritz, a remporté son unique Prix de Biarritz avec SAÜL F dont il était le propriétaire,  l'entraîneur et le driver.

Jean-Maurice Béteau a gagné deux fois de suite, en 1969 et 1970, avec le même cheval, en l'occurrence ULTRA PETITA et il a été le premier à réaliser cette double performance.

La victoire de 1969 n'était pas vraiment prévue ...

... celle de 1970 l'était plus et le costume était prêt. 

Lors de la deuxième victoire, son beau-père Jean Mercier faisait écurie avec lui et termina troisième avec ULFA M.

     

         

Année  Distance Cheval Driver Temps Réduction  1971 2900 m  A Toi S  P. Milhès  3'56"9 (2925 m)  1'21"0  1972 2900 m Amador Z M. Vaudoit 3'59"5 (2950 m) 1'21"2  1973  2900 m  Bartolico  H. Maccio  3'57"8 (2900 m)  1'22"0  1974 2900 m Coquelicot Joli M. Tiger  4'01"0 (2950 m)  1'21"7  1975 2900 m Espoir de Curraize JC. Mariette  3'56"3 (2925 m) 1'21"0  1976  2900 m Fugit JP. Dubois  3"59"2 (2950 m)  1'21"1  1977  2900 m  Farcical  R. Bouisson 3'58"9 (2925 m)   1'21"7 1978 2900 m Gatchouka G. Jacquet 3'57"4 (2950 m)  1'20"5 1979 2900 m Infant d'Autize GM. Dreux 3'57"8 (2925 m)  1'21"3 1980 2900 m Infant d'Autize GM. Dreux 3'54"8 (2950 m)  1'19"6

En 1975, le cheval gagnant ESPOIR de CURRAIZE avait comme propriétaire Alain Delon. La star du cinéma réalisa en fait le doublé puisque le deuxième de la course, ÉQUILÉO, lui appartenait aussi (et était même son cheval vedette : qualifié de "cheval le plus rapide du monde" par son entraîneur PD Allaire, il battit notamment Bellino II en 1976 à l'International Trot après avoir fini troisième du Prix d'Amérique cette année-là). ESPOIR de CURRAIZE avait par ailleurs été troisième du Critérium des Jeunes en 1973. Son successeur au palmarès du Grand Prix de Biarritz, FUGIT, termina deuxième de ce Critérium en 1974.

THE WILLIAMS L (1968 - Gérard Mottier)

À TOI S (1971 - Pierre Milhès)

AMADOR Z (1972 - Marcel Vaudoit)

BARTOLICO (1973 - Henri Maccio)

COQUELICOT JOLI (1974 - Marcel Tiger)

FUGIT (1976 - Jean-Pierre Dubois)

FARCICAL (1977 - Robert Bouisson)

GATCHOUKA (1978 - Guy Jacquet)

Avec les deux victoires consécutives d'INFANT d'AUTIZE dont il était le propriétaire, l'entraîneur et le driver, Guy-Maurice Dreux égale en 1979 et 1980 la performance de Jean-Maurice Béteau. Lors de son second succès, il est le premier à descendre en dessous des 1'20" au kilomètre, avec une réduction kilométrique de 1'19"6. Ce record tiendra jusqu'en 1987.

Année  Distance Cheval Driver Temps Réduction  1981 2900 m  Jouteur du Clos  Y. Hurel 3'54"9 (2900 m)  1'21"1 1982 2900 m Jouteur du Clos Y. Hurel 3'53"0 (2900 m) 1'20"3

1981 et 1982 : le Maître du Grand Prix est aussi celui du Temps et Yves Hurel est récompensé par deux horloges !

En 1981 et 1982, Yves Hurel s'impose deux fois consécutivement avec JOUTEUR du CLOS, rejoignant ainsi ses deux prédécesseurs. Cette performance (deux victoires de rang avec le même cheval) n'a pas été renouvelée depuis. On peut même considérer qu'Yves Hurel a fait mieux puisque JOUTEUR du CLOS avait terminé deuxième en 1980 !

Année  Distance Cheval Driver Temps Réduction  1983 2900 m  Karim Mabon  AL. Dreux  3'57"4 (2925 m)  1'21"2  1984 2900 m Lilo G. Verva 3'55"0 (2900 m) 1'21"  1985  2900 m  Nobody de Retz  J. Treich  3'57"1 (2925 m)  1'21"1  1986 2900 m Oquido JA. Fribault  3'55"3 (2925 m)  1'20"4  1987 2900 m Occident J. Treich  3'51"9 (2925 m) 1'19"3  1988  2900 m Quenecet G. Lemière  3"53"4 (2900 m)  1'20"5  1989  2900 m  Patachon  JP. Fasquelle 3'54"2 (2900 m)   1'20"8

En 1983, André-Louis Dreux touche au but et remporte le Grand Prix avec KARIM MABON. À la troisième place figurent Michel Charlot et KERK qui est un cheval entraîné et souvent drivé par Guy-Maurice Dreux, dont il porte les couleurs.

Guy Verva l'emporte en 1984 au sulky de LILO avec une facilité déconcertante : il a 2"7 d'avance sur le deuxième !

En 1985, Jean Treich  gagne avec NOBODY de RETZ. C'est leur huitième victoire consécutive depuis début mai !

Jean Treich réalise en 1987 avec OCCIDENT  (et une victoire sur le fil) la meilleure réduction kilométrique en 1'19"3.

C'est un grand habitué de Biarritz qui l'emporte en 1988 : Gilles LEMIÈRE s'impose avec QUENECET. C'est la troisième victoire de ce duo homme-cheval lors du meeting 1988 ! Ce succès est acquis d'extrême justesse face à OLGA de RIVIÈRE et Richard-William Denéchère. QUENECET avait déjà battu OLGA de RIVIÈRE une semaine avant, cette dernière étant alors drivée par Robert Lacroix.

En 1989, Jean-Paul Fasquelle remporte, au sulky de PATACHON, sa première victoire dans le Grand Prix une semaine après avoir gagné le Prix de Bidart. La deuxième aura lieu en 1992 avec TRÈS DIGNE, ce dernier cumulant trois victoires à Biarritz en 1989 (Prix de Cambo), 1991 (Prix de Bidart) et 1992.

Année  Distance Cheval Driver Temps Réduction  1990 2950 m  Toque d'Or  RW. Denéchère  4'05"1 (2950 m)  1'23"1  1991 2950 m Trésor Breton J. Treich 3'56"9 (2950 m) 1'20"3  1992 2950 m  Très Digne  JP. Fasquelle  4'04"3 (2950 m)  1'22"8  1993 2900 m Trésor Breton J. Treich  3'55"3 (2975 m)  1'19"1  1994 2950 m Vorwerk Ph. Lefrançois  4'01"0 (2975 m) 1'21"3  1995  2950 m Vihy des Planches M. Verneuil  3"57"3 (2950 m)  1'20"5  1996  2925 m  Charly d'Elcée  IP. Blanchon 3'53"3 (2925 m)   1'19"8 1997 2950 m Colorado Dela J. Toussaint 3'53"5 (2950 m) 1'19"2 1998 2950 m Baron Godiva A. Lindqvist 3'50"6 (2950 m) 1'18"2 1999 2950 m Envers Nous RW. Denéchère 3'57"0 (2950 m) 1'20"4

Vainqueur en 1991 et 1993 avec TRÉSOR BRETON (qui fut par contre distancé en 1992), Jean Treich atteint le total record de quatre victoires. Son père Francis Treich avait fini deuxième en 1968 et 1969 avec TIROS P, tandis que son frère Jacques-Henri Treich a cumulé les podiums (troisième en 1975, deuxième en 1976, 1979, 1984 et 1999) sans avoir gagné.

TRÉSOR BRETON établit en 1993 le record de la réduction kilométrique en 1'19"1.

En 1994, Philippe Lefrançois s'impose sous le déluge avec VORWERK.

En digne fils d'IDÉAL du GAZEAU et petit-fils de SPEEDY CROWN, BARON GODIVA, drivé par Anders Lindqvist, gagne en 1998 et réalise la meilleure réduction kilométrique en 1'18"2 à l'issue d'une course où les six premiers battent le record, les deux autres chevaux sur le podium (DUC du VIVROT - deuxième -  et ÉCLAIR d'ESPIENS - troisième - avec respectivement Serge Labat et Yves Hurel) étant en 1'18"3.  Signalons que, cette année-là, la piste avait été refaite avant le meeting. Malgré huit participations à des courses de Biarritz, DUC du VIVROT n'y aura jamais gagné, tout en ayant fini deuxième (1998) et troisième (1999) du Grand Prix et deux fois deuxième du Prix de Bidart.

BARON GODIVA gagne à Biarritz au cœur d'une série de cinq succès consécutifs dans toute la France !

Richard-William DENÉCHÈRE obtient deux victoires en 1990 et 1999, dont la première avec TOQUE d'OR appartenant à la Marquise de Moratalla dont le quadruple vainqueur du Sulky d'Or était le driver attitré. Lui aussi est un habitué du podium : six fois troisième (1972, 1979, 1982, 1987, 1992 de nouveau avec TOQUE d'OR, et 2009) et quatre fois deuxième (1988, 1997, 2006 et 2013). Au sulky de TOQUE d'OR, il a obtenu cinq succès (et deux deuxièmes places) à Biarritz de 1989 à 1992.

Le deuxième succès du quadruple sulky d'or eut lieu en 1999 avec ENVERS NOUS qui était dans une forme resplendissante, alignant de mai à juillet six victoires consécutives sur les hippodromes du Sud-Ouest, dont deux à Biarritz.

Cette même année 1999, une tornade avait dévasté l'hippodrome peu avant la dernière réunion, entraînant le report de celle-ci à Beaumont de Lomagne en ... septembre. ENVERS NOUS y courut mais ne put faire mieux que deuxième, ce qui mit fin à la série de victoires !

On ne peut pas ne pas citer UROS GIRONDIN et son driver/entraîneur Ronald Lippe. Ils ont couru ensemble CINQ fois de suite le Grand Prix, de 1992 à 1996 (quatrième en 1992 et en 1993). Deux mois après sa dernière participation, en 1996, le cheval décèdera juste après la ligne d'arrivée de Montauban. Un film émouvant relate l'aventure commune d'un homme et de son cheval.

Année  Distance Cheval Driver Temps Réduction  2000 2950 m  Giotto d'Em  JM. Bazire  3'51"0 (2950 m)  1'18"3  2001 2950 m Habarena Bocain R. Lacroix 3'50"5 (2950 m) 1'18"1  2002 2950 m  Good Angot  D. Brossard  3'53"1 (2950 m)  1'19"0  2003 2950 m Indien du Bocage PM. Enault  3'52"4 (2975 m)  1'18"1  2004 2950 m Lourmarin L. Fresneau  3'48"5 (2950 m) 1'17"5  2005  2950 m Kasida JM. Bazire  3"51"7 (2950 m)  1'18"5  2006  2950 m  Le Bijou de Bootz  JM. Bazire 3'52"9 (2950 m)   1'19"0 2007 2950 m Lord d'Automne A. Wissocq 3'51"6 (2950 m) 1'18"5

Le palmarès impressionnant de Jean-Michel Bazire comprend trois victoires dans le Grand Prix : en 2000 avec GIOTTO d'EM, en 2005 avec KASIDA et en 2006 avec Le BIJOU de BOOTZ (ce cheval étant revenu en 2008 avec Igor Blanchon pour finir quatrième). Il a également terminé deuxième en 2001 en tentant de renouveler son succès au sulky de GIOTTO d'EM et en 2007. En 2001, GIOTTO d'EM partait au deuxième poteau et a été le premier cheval à descendre en dessous de 1'18" pour la réduction kilométrique, réalisant 1'17"6. 

Net vainqueur en 2005 avec KASIDA ...

... Jean-Michel Bazire récidive en 2006 avec Le BIJOU de BOOTZ.

Fidèle parmi les fidèles du meeting, Robert Lacroix remporte avec HABANERA BOCAIN le Grand Prix en 2001, qui plus est en devançant Jean-Michel Bazire et en tenant tête à quatre chevaux du second poteau qui réalisent tous une réduction inférieure à 1'18". C'est la consécration pour un driver déjà deuxième en 1981, 1983 et 1991, place qu'il retrouvera en 2012.

INDIEN du BOCAGE, vainqueur en 2003 avec Pierre-Michel Enault est le dernier gagnant (par ailleurs plutôt facilement) en date qui partait du second poteau.

En 2005, la victoire de LOURMARIN drivé par Laurent Fresneau s'accompagne de deux records : pour la première fois, la course s'effectue en moins de 3'50" puisque le cheval gagne en 3'48"5 et, même si la réduction kilométrique du vainqueur est de 1'17"5, la meilleure performance est le fait du quatrième JOYAU d'URBAIN avec Éric Raffin en 1'17"1, qui partait du second poteau. De plus, LOURMARIN avait cinq ans et rares sont les chevaux de cet âge ayant remporté le Grand Prix : depuis 1979, seuls INFANT d'AUTIZE en 1979 et TOQUE d'OR en 1990 l'avaient fait.

Vainqueurs en 2007, Alexandre Wissocq et LORD d'AUTOMNE empêchent Jean-Michel Bazire, qui finit deuxième avec NYMPHE du PARC, de réaliser trois victoires consécutives.

Année  Distance Cheval Driver Temps Réduction  2008 2950 m Oceane Drive  E. Audebert  3'46"2 (2950 m)  1'16"7  2009 2950 m Nino le Blond E. Audebert 3'48"7 (2950 m) 1'17"6  2010 2950 m  Onyx de Marzy  E. Audebert  3'48"5 (2950 m)  1'17"5  2011 2950 m Quea JP. Lecourt  3'48"9 (2950 m)  1'17"6  2012 2950 m Quel Instant R. Lagadeuc  3'48"0 (2950 m) 1'17"3  2013  2950 m Teva de Morchies D. Brossard  3"46"2 (2950 m)  1'16"7  2014  2950 m  Saphir de Mahey  E. Audebert 3'47"7 (2950 m)   1'17"2 2015 2950 m Twist Lie E. Audebert 3'45"9 (2950 m) 1'16"6 2016 2950 m Titan du Lieuvin JA. Eliphe 3'47"7 (2950 m) 1'17"2 2017 2950 m Brelan du Vivier J. Chavatte 3'46"4 (2950 m) 1'16"7 2018 2950 m Bilooka du Boscail Y. Hurel 3'50"3 (2975 m) 1'17"4

En 2008, 2009 et 2010, Éric Audebert gagne trois de suite et il est le premier à le faire. Les chevaux vainqueurs sont respectivement OCEANE DRIVE, NINO le BLOND et ONYX de MARZY. La piste a été refaite et les temps s'en ressentent : la course de 2008 est particulièrement rapide et OCEANE DRIVE réalise une réduction kilométrique de 1'16"7, cinq chevaux parmi les six premiers étant en dessous de 1'17", dont l'ancien vainqueur du Grand Prix, Le BIJOU de BOOTZ, qui bat le record en 1'16"6 tout en finissant quatrième. En 2009, NINO le BLOND précède quatre partants au second poteau menés par NEW KING VEA d'Yves Hurel. Enfin, en 2010, Éric Audebert réalise le coup du chapeau en devançant d'extrême justesse son dauphin.

Première victoire avec OCEANE DRIVE ...

... deuxième succès avec NINO le BLOND ...

... et triplé avec ONYX de MARZY ... Éric Audebert écrit l'histoire.

En 2011, Éric Audebert, de retour avec OCEANE DRIVE ne finit que quatrième et ne peut empêcher QUEA et Jean-Pierre Lecourt de s'imposer.

En 2012, Rodolphe Lagadeuc remporte le Grand Prix avec QUEL INSTANT en devançant de justesse Robert Lacroix et SCREAM. Cette victoire d'un driver/entraîneur du Calvados est un bel hommage à Maurice de Folleville, disparu un mois avant et dont il était un ami intime.

Denis Brossard remporte en 2013 avec TEVA DE MORCHIES son deuxième succès à l'issue d'une course rapide où le troisième, le cheval suédois DECARONE drivé par Manuel Criado bat le record en 1'16"4.

Éric Audebert est de retour sur la plus haute marche du podium en 2014 (SAPHIR DE MAHEY) et en 2015 (TWIST LIE). Il arrive ainsi à cinq victoires dans le Grand Prix, dépassant ainsi Jean Treich. La course de 2015 est mémorable car TWIST LIE bat le remarquable TAGADA TAGADA d'Émmanuel Varin. Les deux chevaux devancent le troisième de 2"1 et TAGADA TAGADA, parti du second poteau, réalise une réduction kilométrique record de 1'16"0. De son côté, TWIST LIE gagne en 3'45"9.

Éric Audebert peut triompher : il en est à cinq victoires dans le Grand Prix.

En 2016, Jean-Alain Eliphe et TITAN du LIEUVIN s'imposent à la cote de 56 contre 1 !

Jérôme Chavatte et BRELAN du VIVIER dominent la course de 2017. Éric Audebert est revenu avec TWIST LIE, mais, partant du second poteau, il doit se contenter de la deuxième place avec malgré tout une excellente réduction kilométrique de 1'16"5, meilleure que celle de l'année de sa victoire.

Année  Distance Cheval Driver Temps Réduction  2018 2950 m Bilooka du Boscail  Y. Hurel 3'50"3 (2975 m)  1'17"4 2019 2950 m Bilooka du Boscail Y. Hurel 3'43"7 (2975 m) 1'15"2

En 2018, 32 ans après JOUTEUR du CLOS, Yves Hurel regagne le Grand Prix, avec BILOOKA du BOSCAIL. De plus, il s'impose à partir du deuxième poteau, ce qui n'était pas arrivé depuis 2003. Fidèle à lui-même, Yves Hurel fait les extérieurs pour se retrouver en tête et y rester jusqu'à l'arrivée. Le duo renouvelle cette victoire en 2019 de manière similaire et en résistant à Cédric Terry et CEASAR SISU. Ce second succès voit Yves Hurel réaliser 1'15"2, ce qui est le record sur 2950 mètres, et surtout gagner deux Grands Prix de suite avec le même cheval pour la deuxième fois, étant le seul à avoir accompli cette performance.

Année  Distance Cheval Driver Temps Réduction  2020 2950 m Camiros du Goutier  D. Laisis 3'46"4 (2950 m)  1'16"7  2021 2950 m Écho de Méautis  V. Cabos 3'47"2 (2950 m)  1'17"0  2022 2950 m Donato Bello  D. Brossard 3'45"3 (2950 m)  1'16"4  2023 2950 m Gaudepsou  N. Pacha 3'47"3 (2950 m)  1'17"1  2024 2950 m Invisible Sam  N. Pacha 3'42"8 (2950 m)  1'15"5

En 2020, Damien Laisis gagne son premier Grand Prix, avec CAMIROS du GOUTIER en venant battre Frédéric Clozier et DIAPASON de PADD qui avaient mené une bonne partie de la course.

Le meeting 2021 voit triompher la casaque légéndaire jaune à croix de Lorraine noire de la famille Levesque, Vincent Cabos l'emportant avec ÉCHO de MÉAUTIS entrainé par Thomas Levesque. Nicolas Brossard, fils de Denis, qui s'alignait pour la première fois dans le Grand Prix, qui plus est aux côtés de son père, finit deuxième avec ENO de NARMONT.

En 2002, Denis Brossard gagnait son premier Grand Prix avec GOOD ANGOT et inaugurait une domination de dix ans aux challenges du meilleur driver et du meilleur entraîneur, domination parfois partagée avec son ami Dominik Cordeau.

Vingt ans après, Denis Brossard obtient son troisième succès au sulky de DONATO BELLO en battant Matthéo Gergouil et DAMON JIEL, cheval ayant terminé quatrième en 2021. Denis Brossard rentre dans l'histoire du Grand Prix à la fois par ce triplé mais aussi, et surtout, parce que cette victoire est obtenue en menant de bout en bout et en résistant à toutes les attaques avec un cheval ayant appartenu à Dominik Cordeau qui l'avait drivé à Biarritz. À l'issue de la course, Denis Brossard dédie avec émotion sur le podium sa victoire à son ami disparu, la façon déterminée qu'il a eu de gagner étant sans aucun doute liée à cette volonté d'un hommage.

En 2023, Nils Pacha, très motivé, obtient les titres de meilleur driver et de meilleur jockey, et met un point d'honneur à également remporter le Grand Prix avec GAUDEPSOU entraîné par Stéphane Michel et qu'il a fait venir pour la course. Le succès est net et sans bavure.

L'année suivante, Nils Pacha et INVISIBLE SAM réalisent le doublé Grand Prix du Président de Folleville / Grand Prix de la ville de Biarritz. Dans le Grand Prix, Nils Pacha entraîne également le deuxième, FLAMBOYANT du RIB drivé apr Sébastien Hardy. Les deux drivers ne laissent à personne d'autre le contrôle de la course et finissent de manière triomphale par un sprint de toute beauté. La réduction est de 1'15"5 : c'est le deuxième Grand Prix le plus rapide de l'histoire (le sixième, DUO SEGUINEL, drivé par Virgile Foucault, est en 1'15"4).

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Actualités

Actualités 2018

Dimanche 11 novembre 2018  : Prix de Biarritz à Auch

En ce 11 novembre, le Prix de Biarritz se courrait sur le charmant hippodrome d'Auch. En fait, il fallait parler DES Prix de Biarritz car l'épreuve avait été dédoublée.

Venu en famille, Frédéric Clozier est à la poursuite de sa millième victoire. La journée allait-elle lui porter chance ?

Outre Frédéric Clozier, plusieurs drivers présents à Biarritz en juillet étaient engagés dans la première course, comme Nils Pacha,  Stéphane Bouisson ou Éric Audebert. Deux autres anciens vainqueurs du Grand Prix, Alexandre Wissocq et Jérôme Chavatte, étaient là également, de même que Manu Criado, meilleur driver en 2013.

La course s'est conclue par une arrivée digne de l'hippodrome des Fleurs : Jérôme Chavatte s'est imposé avec ECLIPSE MELODY en devançant dans l'ordre Éric Audebert, Frédéric Clozier et Manu Criado !

Mieux, les chevaux de Jérôme Chavatte et d'Éric Audebert étaient tous deux entraînés par ce dernier et les deux drivers se sont retrouvés pour la remise du Prix.

La Présidente a ensuite posé avec le vainqueur, dont on rappelle qu'il gagna le Prix de Biarritz en 2017.

Résultat et replay de la course

Pour la deuxième course sont venus s'ajouter à la liste des habitués de notre hippodrome Michel Charlot, Vincent Cabos, Norbert Vimond (tout à fait rétabli de son accident) et Jonathan Asselie. De plus, pour cette épreuve, Éric Audebert et Jérôme Chavatte faisaient écurie.

C'est encore un vainqueur de Biarritz qui l'a emporté : Jonathan Asselie, que nous avions vu gagner à Biarritz le 12 juillet, s'est imposé au sulky de EURYDICE, signant ainsi son soixante-dixième succès.

Résultat et replay de la course

Nous ne pouvons pas ne pas parler de la course phare de la réunion : le Prix du Domaine de Grand Comté. En effet, nous y avons retrouvé Yves Hurel et BILOOKA du BOSCAIL, ainsi que Nils Pacha avec BINGO d'ATTAQUE. La présence de Benjamin Goetz, Jérôme Chavatte, Frédéric Clozier et Éric Audebert donnait à cette course un air de Grand Prix de Biarritz.

Le déroulement de la course, puis son résultat, ont confirmé notre impression : Yves Hurel a couru comme on l'attendait, partant du second poteau et prenant vite la tête ... et la corde. Malheureusement pour lui, il s'est fait cette fois déborder sur la fin pour finir troisième, la victoire revenant à Éric Audebert devant Frédéric Clozier, pour un podium digne de l'hippodrome des Fleurs !

Frédéric Clozier n'aura pas remporté sa millième victoire à Auch, finissant cependant deux fois sur le podium.

Résultat et replay de la course

Vendredi 12 octobre 2018  : Prix de Biarritz à Toulouse

Le Prix de Biarritz s'est disputé en nocturne sur l'hippodrome de la Cépière le 12 octobre. Cette course était réservée aux Apprentis-Lads-Jockeys et à des juments de 5 ans, avec un départ à l'Autostart.

Des habitués du meeting de Biarritz étaient présents, comme Pierre Geray, David Sabourdy, Cindy Saout, Louis Wissocq ou Etienne Clozier, mais la course a vu une nette victoire de Louis Lalande au sulky de DEBORAH.

Louis Lalande a couru cinq fois à Biarritz cet été, obtenant une deuxième place avec COLD SPEED. En 2017, il y avait remporté la deuxième victoire de sa carrière en drivant BIG BEAR. Nous le reverrons sans nul doute à l'hippodrome des Fleurs pour d'autres succès.

Résultat et Replay de la course

Mardi 31 juillet 2018  : remise des Prix

Les clameurs se sont tues et les courses sont terminées, mais les Prix restent à distribuer.

La jeunesse au pouvoir ?

La Présidente fait son discours, puis Isabelle Dupont commence à présenter les lauréats.

Les jockeys au monté

2018 - Monté   Jockey Points Victoires  1 Melle C. Saout 37 3  2 N. Pacha 34 2  3  P. Geray  24  4 Melle Cl. Lelièvre 20 1  5 Melle P. Beluze 19 1  6 Melle Z. Godey 19  7 Ch. Bouteiller 15  8  Melle N. Rolly  14  9 I. Krouchi 11 1  10 Melle A. Toussaint 10 1

Nils Pacha, deuxième du classement des jockeys.

La victoire de Cindy Saout ce soir lui a donc permis de finir en tête de ce classement.

Les deux lauréats.

Les apprentis lads-jockeys

2018 - Apprentis Lads-Jockeys   Driver Points Victoires  1 Et. Clozier 24 2  2 Melle D. Posthumus 21 2  3  Ch. Bouteiller  21  4 L.Th. Wissocq 17  5 Melle C. Saout 16 1  6 D. Sabourdy 15 1  7 M. Legros 14 1  8  P. Geray  14  9 Melle Ch. Lefebvre 13 1  10 N. Bazire 10 1

C'est également avec sa victoire de ce soir qu'Étienne Clozier a gagné le championnat des apprentis lads-jockeys.

Mais Étienne Clozier a dû rentrer avant la cérémonie et c'est son père qui est venu chercher la récompense.

Meilleur apprenti du classement des drivers, Pierre Geray a également obtenu un Prix.

Les drivers

2018 - Driver   Driver Points Victoires  1 E. Audebert 241 15  2 F. Clozier 178 8  3  C.Terry  145 8  4 S. Hardy 145 5  5 N. Pacha 139 2  6 R. Lacroix 109 2  7 F. Marty 67 2  8  D. Brossard  62 2  9 G. Cardine 54 2  10 C. Gazengel 53 2

Cinquième driver du meeting, Nils Pacha ne serait-il pas la révélation de celui-ci ?

Sébastien Hardy est arrivé un peu en retard. Sa remontée de la soirée l'a conduit à finir ex-aequo aux points avec Cédric Terry, mais il est devancé au nombre de victoires.

Cédric Terry a donc fini troisième driver.

Vainqueur en 2017, Frédéric Clozier termine cette fois deuxième. Il a perdu une place, mais son talent n'a pas diminué.

Le premier est redevenu Éric Audebert. C'est sa sixième victoire. Il établit un total record de points avec 241 points et égale son meilleur nombre de victoires, avec 15.

Les entraîneurs

2018 - Entraîneurs   Entraîneur Victoires Deuxièmes places  1 G. Verva 12 1  2 F. Terry 11 9  3  P. Lelièvre  4 3  4 S. Bouisson 4 2  5 E. Varin 3 2  6 M. Varin 3 3   Y. Henry 3 3  8  G. Marty  3 2   E. Audebert 3 2  10 R. Joly 3

Emmanuel Varin, habitué de Biarritz, est cinquième.

Stéphane Bouisson, quatrième, était absent et c'est Cindy Saout, qui lui a apporté trois de ses quatre victoires, qui est venue chercher le Prix.

Pascal Lelièvre, troisième, est venu avec sa fille Clarisse qui a, comme Éric Audebert, bénéficié de la bonne forme de Birdie d'Anama en ce mois de juillet.

L'entraînement Terry avait gagné en 2016 et 2017. Il est cette année deuxième et c'est Cédric qui a reçu le Prix.

Premier avec 12 victoires, Guy Verva est venu chercher son Prix avec Céline Leclercq et leur fils.

Photo de famille hippique

Rejoints par Estelle Briallon, qui a gagné un Prix Spécial, les lauréats posent ensemble pour une photo souvenir.

Mardi 31 juillet 2018 : treizième journée

Dernière réunion du meeting ! Il reste des incertitudes dans les différents classements : seul Éric Audebert est sûr d'être le meilleur driver ; il reste à connaître les meilleurs des entraîneurs, des jockeys et des apprentis lads-jockeys.

Cédric Terry gagne la première course avec FRIJA du VIVIER. L'avance sur le deuxième est confortable : 3 secondes ! Après cette course, Franck Terry prend la tête du classement des entraîneurs à Guy Verva.

Damien Laisis et FLAVIE DE BRUYÈRE s'imposent dans la deuxième course, issue du dédoublement de la première.

Les deux courses d'apprentis consécutives vont déterminer le classement de ceux-ci. La situation est originale car, parmi les sept premiers, seul Étienne Clozier est partant, par ailleurs deux fois. Mais on doit d'abord constater que la victoire de David Sabourdy avec DEL SOL GÉDÉ remet Guy Verva en tête du classement des entraîneurs. Il n'en bougera plus. Deuxième conséquence de ce succès : David Sabourdy devient un vainqueur possible du challenge des apprentis car il court l'autre épreuve aussi. Par ailleurs, Étienne Clozier a été distancé, donc la situation est claire : Étienne doit gagner pour être champion.

Étienne Clozier peut lever le poing en passant le poteau d'arrivée : c'est lui gagne, au sulky de DOLLY DESBOIS. Et donc, il remporte aussi le challenge des apprentis lads-jockeys.

La remise des Prix a été empreinte d'émotion : Étienne Clozier porte les couleurs de Norbert Vimond et, bien sûr, ses victoires dans la course et au championnat sont un hommage à celui-ci. De plus, le Prix était associé à Madame Mazzocchi et sa famille était venue célébrer le souvenir de cette bénévole historique de la Société. La présence de Monsieur Hervé Jonathan, sous-préfet de Bayonne, a renforcé le côté solennel de l'instant.

La cinquième course concerne le monté. Avant elle, Nils Pacha devance Cindy Saout de 2 points. À 7 points, Pierre Geray peut gagner aussi, mais le défi n'est pas simple pour lui.

Avec CAPUCINE NAY, Cindy Saout est à l'aise à Biarritz : elle a déjà gagné une semaine auparavant. Elle s'impose plutôt facilement dans la course et cela lui permet aussi de remporter le challenge des jockeys. Nils Pacha n'a pas démérité en finissant troisième avec DIVA de BEAUSOLEIL, mais il doit s'incliner pour 3 points.

Avec ECHER MENUET, Yvan Lacombe gagne la sicxième course. Le numéro 9 ESPOIR JABA de Cédric Terry ayant fauté dans le sprint final, ce sont Laurent Laudren et ENZO de TALONEY qui finissent deuxièmes.

La septième course est le point d'orgue sportif de la soirée : c'est le Prix de Bidart.

De nouveau sous les couleurs de Norbert Vimond, Étienne Clozier prépare CIRTE la TOUR. De son côté, Michel Charlot compte sur ALTO de MARIONS.

Mais c'est du côté du magnifique camion d'Emmanuel Varin que l'agitation est la plus grande. Manu a engagé trois chevaux, dont deux à ses couleurs, le troisième, qui est celui qui part du premier poteau, étant pour Éric Audebert. Ils vont courir les uns contre les autres, mais ils se préparent ensemble. À côté d'eux figure même le numéro 13, engagé par Matthieu Varin et destiné à Sébastien Hardy. Les deux chevaux d'Emmanuel Varin partent un peu avant le troisième, ce sont CASTELLO FABULET et DORIA RAUDIÉRE, respectivement drivés par Nils Pacha et Melvin Kondritz.

Éric Audebert s'en va-t-en guerre un peu après les autres avec CONCERTO des DUNES. Se dit-il qu'en partant du premier poteau, il sera plus à l'aise pour gagner sa seizième victoire ?

Malheureusement, après avoir fait une grande partie de la course dans les deux premiers, Éric est distancé avant le dernier tournant. Le sprint final est acharné, mais Nils Pacha est battu sur le fil par Maxime Cantin au sulky de ALFRED MAZA, cheval qui avait déjà terminé deuxième d'une course d'apprentis une dizaine de jours avant. De son, côté, Michel Charlot termine quatrième.

La dernière course de la réunion est aussi malheureusement la dernière du meeting. Nils Pacha la remporte au sulky d'ÉTOILE du GERS et la boucle est bouclée : c'est également lui qui avait gagné la première le 4 juillet !

Résultats de la treizième journée

Samedi 28 juillet 2018 : récompenses du challenge des amateurs

La huitième épreuve a clos le challenge des amateurs du meeting 2018. Le classement final est le suivant. 2018 - Amateurs   Driver Points Victoires  1 D. Crespel 28 1  2 Ch. Roszak 22,5 2  3  Melle Cl. Lelièvre  19 1  4 C. Langlois 18  5 V. Balédent 16,5  6 G. Aché 16 1   JM. Freyssenge 16 1  8  Th. Bosque  15 1  9 G. Martinière 13 1  10 J. Marc 13 La distribution des Prix a eu lieu peu après cette course sous le chapiteau du BO, en présence d'Yves Hurel qui avait gagné le Grand Prix. Les deux premiers du classement étaient présents.

Christophe Roszak

And the winner is ...

... DIMITRI CRESPEL !

Les deux lauréats entourent Jean-Marc Freyssenge, qui a gagné la course de la soirée, celle-ci faisant partie du challenge "Grand Frais".

Samedi 28 juillet 2018 : le Grand Prix

Le Grand Prix est l'apogée du meeting : il mérite bien un traitement particulier. Suivez-nous dans ce fascinant voyage, allant des heat à la célébration de la victoire de Yves Hurel !

Le numéro 7 Verdi du Châtelet a été non partant

The heat is on

Incontournable pour préparer la course, le heat a vu bon nombre des chevaux du Grand Prix conduits par leur driver venir s'échauffer sur la piste, soit dès le début de la réunion (Igor Blanchon et Yves Hurel), soit entre la troisième et la quatrième course.

Entrée des artistes pour une parade sur la piste

La course se rapproche et ce sont les derniers préparatifs avant l'entrée sur la piste. Les drivers sont concentrés sur leur objectif et on ressent un peu de tension.

Le public est prêt. Nombreux, il attend l'évènement en restant plutôt silencieux. La parade peut commencer, avec un aller et retour au pas dans la ligne d'arrivée. La speakerine impressionne dans sa présentation des chevaux un par un. Le moment est solennel. Qui va gagner ?

La course

Yves Hurel l'avait dit : il allait courir comme lors des deux victoires de BILOOKA du BOSCAIL à Biarritz, c'est-à-dire prendre la tête le plus vite possible quitte à passer au large à l'extérieur. Si le premier passage devant le poteau d'arrivée voit le classement 4 - 6 - 2 - 5 - 1, Yves Hurel respecte ensuite son plan et arrive en tête dans le tour qui suit, à partir du virage des écuries. Le 9 VIVIEN PÉO, drivé par Sébastien Hardy le rejoint, lui aussi par l'extérieur, dans la ligne droite des tribunes, donnant l'ordre 10 - 9 - 4 - 6 - 2 à deux tours de la fin, ordre conservé pendant une boucle de plus.

Tandis que BILOOKA du BOSCAIL fait la course en tête, certains chevaux craquent et cela va jusqu'au distancement du 4 VÉLOA JOY dans le dernier tournant. Le 6 ALSONN de GUEZ et VIVIEN PÉO ne suivent pas le rythme et, finalement, BILOOKA du BOSCAIL s'impose devant les deux chevaux entraînés par Benjamin Goetz, ANDANTE et ARCEUS SEGAH, ce dernier résistant à un beau sprint final de Robert Lacroix et BINGO d'ATTAQUE.

Yves Hurel redoutait que la présence de deux chevaux entraînés par Benjamin Goetz ne conduise celui-ci à imposer un train qui l'empêcherait de faire sa remontée. Cela n'a pas été le cas et Yves Hurel a pu être le premier driver depuis 2003 à gagner à partir du second poteau.

LA CÉLÉBRATION DU VAINQUEUR

La tradition veut que le Maire de la Ville de Biarritz remette le Prix au vainqueur et elle fut respectée puisque Monsieur Michel Veunac était présent, accompagné par plusieurs membres éminents de son équipe municipale, comme Madame Jocelyne Castaignède, Monsieur Patrick Destizon ou Madame Stéphanie Ricord, ces deux derniers ayant déjà rencontré la Société.

36 ans après son deuxième succès avec JOUTEUR du CLOS, Yves Hurel pouvait alors aller boire l'inévitable coupe de champagne du vainqueur avec son petit-fils Romain et l'autre grand-père de celui-ci, André Rey.

Samedi 28 juillet 2018 : douzième journée

La météo s'est comportée comme elle l'a fait un certain nombre de fois en juillet : elle menace (voire plus) dans la journée, puis décide de laisser le meeting tranquille et avec un temps agréable ! Qu'elle soit remerciée pour l'ensemble de son oeuvre. Cette soirée de Grand Prix a vu une très belle affluence.

Dans la première course, Denis Brossard s'impose avec FABIARELLE. L'expérimenté driver partait du second poteau et devance finalement cinq chevaux du premier.

En ce mois de juillet, Hervé Beaumont et FANNY du PLATEAU avaient terminé troisièmes à Eauze, puis deuxièmes à Castéra-Verduzan (et cinquièmes à Biarritz avant cela). C'est finalement sans surprise qu'ils gagnent à Biarritz, dans un Prix de ... Beaumont ... de Lomagne dédoublé. Plaisante victoire pour un driver sympathique qui n'avait pas gagné depuis 2014.

Dans le Prix de Villedieu les Poêles, l'arrivée a été très dispersée : Cédric Terry et EUPHRASIA gagnent avec 2"7 d'avance devant Michel-Paul Marie et ERNESTO du PLATEAU, eux-mêmes 1"9 devant Sébastien Hardy et EN VOGUE.

La photo de l'arrivée est trompeuse : si Sébastien Hardy et EMPIRE des LANDES l'ont bien emporté, Denis Brossard et EMPREINTE seront distancés, étant au galop depuis quelques mètres.

Christian Jouenne n'avait pas couru à Biarritz depuis 2012. Bien lui en a pris de revenir : il a gagné avec DELNA du CHÂTELET.

La sixième course était le Grand Prix, traité à part.

Sophie Larduinat-Descout remporte le Prix d'Anglet avec BANJO CHARENTAIS et 1"6 d'avance. Une victoire qui fait plaisir à la délégation Cordeau présente sur l'hippodrome !

La course finale du challenge des amateurs, disputée sur 3750 mètres, a été remportée par Jean-Marc Freyssenge avec VIKING du SARTHON. Cette épreuve est associée à Jean-François Maury et à Jean-Claude Malaurie, et l'émotion de Jean-Marc, qui fut leur ami, était palpable.

Résultats de la douzième journée

Vendredi 27 juillet 2018 : alors, Yves, raconte !

Un Grand Prix avec Yves Hurel ne peut pas être un Grand Prix comme les autres. Les tactiques attentistes y sont impossibles et la bande son de la course est « allumer le feu » ! Il se trouve qu’il va courir le Grand Prix 2018 avec son cheval BILOOKA du BOSCAIL, déjà vainqueur à Biarritz en 2017 et 2018 dans deux courses de 2950 mètres, tout en partant du second poteau, c'est-à-dire dans les mêmes conditions que celles de samedi. C'est une jument qui va aussi vite en virage qu'en ligne droite Deux fois vainqueur, deux fois deuxième, une fois troisième et deux fois quatrième, avec des chevaux de son entraînement sauf MONSIEUR GEM, quatrième en 1984, Yves avait forcément quelque chose à dire sur les chevaux qui lui ont permis ses performances dans le Grand Prix. JOUTEUR du CLOS a été deuxième en 1980, et premier en 1981 et 1982 : c’est le meilleur palmarès d’un cheval dans toute l’histoire du Grand Prix. Ces résultats ne sont pas là par hasard, et JOUTEUR du CLOS est le cheval qui symbolise le mieux Yves Hurel, tellement il était parfaitement adapté à la piste de Biarritz. « Tant qu’il n’était pas en tête, ça n’allait pas ; il fallait qu’il soit en tête ! » : dans les deux victoires, JOUTEUR du CLOS a couru en se plaçant « tête et corde » après 300 mètres et jusqu’à la fin. En 1980, l’intention était la même, mais Guy-Maurice Dreux ne l’a pas entendu ainsi et est venu le battre sur la fin. JOUTEUR du CLOS avait été vendu à Malte avant le deuxième succès, mais il avait été autorisé à courir le Grand Prix (et celui de Villeréal ensuite). Comme il a été dit, MONSIEUR GEM n'était pas entraîné par Yves, qui, de plus, le courait pour la première fois lors du Grand Prix. À l'époque, il avait regretté après la course de ne pas connaître le cheval. VIKING de PADD, quatrième en 1995, était intenable à tel point qu’Yves Hurel renonçait parfois à l’atteler pour l'entraîner et lui faisait sauter des obstacles dans un club hippique. En 1998, ÉCLAIR d'ESPIENS était dans une bonne passe : il avait gagné à Lyon, Toulouse et Vichy dans les deux mois précédant Biarritz. La course a été très rapide et le cheval n'a pas démérité, finissant troisième. NEW KING VEA, deuxième en 2009, était un cheval à grande action qui tournait moins bien que Jouteur. Partant au deuxième poteau, il a été vite en tête, probablement trop vite, et il a plafonné sur la fin, permettant à Éric Audebert de le dépasser. Yves Hurel nous a ensuite parlé de ses espoirs, mais aussi de sa vision de ce qui pourrait/va se passer pendant le Grand Prix. Nous gardons cela pour nous …

Jeudi 26 juillet 2018 : les Anysetiers

Partenaire du meeting, la Confédération des Anysetiers avait son Prix ce jeudi et disposait du chapiteau du BO. Cette présence a donné lieu à un spectacle haut en couleur, visible sur la piste pendant la remise du Prix, puis dans le restaurant avec un autre Prix, cette fois propre aux Anysetiers et qui était celui de l'élégance.

Jeudi 26 juillet 2018 : onzième journée

Nous nous rapprochons d'un évènement majeur dans le meeting : le Grand Prix !! Matthieu Varin a fait faire un heat plutôt tranquille à son engagé dans cette course : VIVIEN PÉO, qui sera drivé par Sébastien Hardy.

Les talentueux peintres de la place Louis XIV (à Saint-Jean de Luz) ont offert leur Prix à l'issue de la course de monté, remportée par Nils Pacha et EVAN PHIL.

Matthias Legros a 16 ans. Fin 2017, il avait remporté sa première victoire à Lyon. Il gagne à Biarritz la deuxième avec CADIX d'ARBAZ. Avec 1"3 d'avance, ce succès est plutôt facile. La deuxième place est plus serrée, Louis-Théo Wissocq s'en emparant avec CLASSICO du GADE et une photo !

La troisième course a été interrompue suite à un accident spectaculaire : le cheval FARA de BERTRANGE d'Éric Audebert a fait un malaise, provoquant leur chute et celle, beaucoup plus grave, de Norbert Vimond qui suivait avec FAVEUR CHOISIE. Norbert Vimond a été emmené à l'hôpital avec des fractures au visage. L'épreuve a été recourue après la huitième course.

Norbert Vimond et FAVEUR CHOISIE avec Pierre Geray et CHÉRIE des LANDES pour un heat d'avant-course.

Étrange arrivée que celle du Prix de la Real Sociedad, les drivers ne s'étant pas vraiment rendus compte qu'ils venaient de passer la ligne d'arrivée et continuant à courir ! Il n'en reste pas moins qu'Éric Audebert l'a emporté pour la quinzième fois du meeting, égalant ainsi son record. C'était par contre la première victoire du cheval ÉTAT d'ESPRIT. Faute de représentants du club de Saint-Sébastien, il n'y a pas eu de remise de Prix.

La cinquième était un prix dédoublé. Cheval d'Emmanuel Varin, EURÊKA JENILAT gagne sa première victoire avec Romain le Creps au sulky. Le cheval avait débuté à Biarritz en 2017 et c'était sa troisième tentative sur l'hippodrome des Fleurs cette année (il avait déjà été drivé deux fois par Emmanuel).

Robert Lacroix gagne le Prix de la Commanderie des Anysetiers avec DOLCE DEL CARSI en résistant brillamment à Éric Audebert et DARELLA. Les deux chevaux partaient du second poteau. Le père et la fille restent sereins dans la victoire !

Le Prix de la ville de Saint-Sébastien a été remporté par Pierre Geray et BUZZ GLAMOUR qui ont devancé Frédéric Clozier et BELZEN de JERVI. Le Prix fièrement montré par Pierre Geray est superbe.

La course des amateurs a été gagnée par Quentin Fleury au sulky de BÉBERT du VARLET devant Camille Langlois avec BELLA du BEROY.

Dans la troisième épreuve recourue, Frédéric Clozier et FABULEUSE ADÉMA se sont imposés en devançant FALCO FUN déjà deux fois vainqueur avec Éric Audebert, mais ici avec Pascal Lelièvre. Charles Dreux est venu à la remise des Prix avec son ami Guillaume Gillot, entraîneur du cheval.

Résultats de la onzième journée

Mardi 24 juillet 2018 : voyage, voyage

Le tirage au sort du gagnant du concours Nouvelles Frontières/TUI- PMU - SCTB - FlashCompo a eu lieu après la cinquième course et a désigné un sympathique vainqueur, très heureux d'avoir obtenu cette possibilité de voyage.

Mardi 24 juillet 2018 : dixième journée

Cette soirée a encore été ménagée par la pluie et a vu une belle affluence sur l'hippodrome.

La deuxième course de la réunion est le Prix André-Louis Dreux. Monsieur Dreux nous a quittés en mars et nous avons déjà évoqué son apport à l'histoire du meeting. Son fils Yves avait gagné sa première course à quatorze ans en 1971 à Ecommoy, puis sa deuxième la même année à Biarritz ! Son petit-fils Charles, fils d'André et donc neveu de Yves, avait déjà couru à Biarritz lors de la matinale du 10 juillet 2016 et il est revenu à l'hippodrome des Fleurs pour participer à l'hommage à son grand-père.

Un peu de nostalgie ? Charles Dreux a repris les célèbres couleurs blanc et bleu de son grand-père. On le voit ici à côté de la plaque se situant non loin de l'entrée de l'hippodrome et présentant le meeting en rappellant son ancrage dans l'histoire.

Mademoiselle Cindy Saout l'emporte dans la première course avec CAPUCINE NAY qu'elle court pour la troisième fois du meeting.

Le Prix Henri Levesque est remis par la fille d'une autre personnalité historique du meeting, Madame de Folleville, accompagnée de la petite-fille Sophie et de ses petits-enfants.

Louis-Théo Wissocq est content : il a longtemps mené et finit troisième avec DARIOS de CORVEIL.

FENDIE du VARLET et Romain Hémery gagnent le Prix André-Louis Dreux avec 2"5 d'avance. La deuxième place est plus disputée puisqu'il faut la photo pour départager FRIMOUSSE des VALS et Damien Laisis, finalement deuxièmes, de FLORA de FREDLAU et Nils Pacha (numéro 9).

FAKIR BONNETIÈRE, le cheval débutant de Charles Dreux a malheureusement été distancé au début. Cela n'enlève rien à la beauté de l'hommage et c'est la fille d'Yves Dreux, Cécile, qui a remis le Prix au vainqueur.

Le Prix André-Louis Dreux avait été dédoublé. Dans la course B, FIESTA GIRL et Benoît Robin s'imposent devant Michel Charlot et FANFAN CASH.

Charles Dreux est venu ensuite en famille célébrer la victoire de son ami.

L'arrivée de la quatrième course a été incroyablement serrée : trois chevaux sont à la photo pour la victoire et les cinq premiers sont en trois dixièmes ! Ce sont finalement Sébastien Hardy et ELZÉE VARENDE qui l'emportent, devant Vincent Cabos et EROS FOREVER, puis ENJOY d'ATTAQUE et Nils Pacha.

Jean-Paul Othart est venu remettre son livre à Sébastien Hardy.

Jérôme Chavatte se retourne pour constater qu'il a gagné avec ELLA ELLA le Prix de nos amis de Jardins & Saveurs.

Guy Verva, l'entraîneur-propriétaire, peut être fier du duo Érix Audebert/DORIA qui remporte sa troisième victoire du meeting dans le Prix du BO. C'est le quatorzième succès d'Éric dans le meeting : plus que deux pour battre son record. Charles Dreux obtient avec DANSEUSE de FLAM une excellente deuxième place.

Sébastien Hardy aime les arrivées serrées ! Il sort de nouveau vainqueur photographique d'un duel à trois : avec CHIPIE d'ABBEMONT (numéro 6), il devance Igor Blanchon et CANDEUR de BEYLEV, puis CONCERTO des DUNES (numéro 12) et Nils Pacha.

Le résultat de la course finale, celle des amateurs, a un peu consolé Franck Marty. Son entraînement a permis à ALROMICK VERDERIE de gagner en étant drivé par Christophe Roszak, ce dernier obtenant sa deuxième victoire du meeting.

Résultats de la dixième journée

Dimanche 22 juillet 2018 : Prix de l'hippodrome de Biarritz à Saint-Sébastien

Les rapports entre la SCTB et la Société des Courses de Saint-Sébastien sont excellents, même si nos amis espagnols n'organisent que des courses de galop.

C'est ainsi qu'en 1993, une journée du meeting de Biarritz avait eu lieu sur l'hippodrome basque.

Ce dimanche, l'organisation du "Premio del hipódromo de Biarritz" par Saint-Sébastien a été l'occasion pour la Présidente d'effectuer le déplacement et de remettre le Prix au vainqueur.

Jeudi 26 juillet, la réunion sur l'hippodrome des Fleurs contient trois Prix dédiés à Saint-Sébastien et nous mettrons un point d'honneur à bien recevoir les représentants de cette ville !

Vendredi 20 juillet 2018 : neuvième journée

La pluie, présente dans l'après-midi, a ménagé une nouvelle fois la réunion, qui contenait la première des deux courses Prémium.

Charlotte Lefebvre et Pauline Beluze (qui avait gagné le 17 juillet).

Avec CAKOU de CHARMANT, Charlotte Lefebvre remporte sa cinquantième victoire.

En forme, Cédric Terry ! Il gagne la deuxième course avec FLEUR d'AUTHISE et c'est sa sixième victoire du meeting.

Dayna-Lynn Posthumus et BAKO DANICA l'avaient déjà remporté le 12 juillet sur 2950 mètres. Le duo récidive sur 2150 mètres, avec 2"3 d'avance et une réduction de 1'16"1.

Au sulky d'EXCELLENCE d'OSCAR, Sébastien Hardy est parti numéro 1 et arrive premier !

Robert Lacroix arrive deuxième avec EMMA PEEL, devançant Guillaume Cardine et ETNA de VANDEL.

La cinquième course est remportée par ÉTOILE du LOUVET et Franck Marty pour sa deuxième victoire du meeting.

La soirée a fini par trois Prix plein d'émotion et de qualité hippique. On voit sur la photo Jean-Maurice Béteau, Maurice-René de Folleville et Jacques Cordeau. Ils ont été des éléments fondamentaux pour l'évolution de la Société et pour son animation (y compris sportive puisqu'ils furent d'excellents drivers) meeting après meeting pendant si longtemps et, pour un évènement historique comme le notre, il est très important d'entretenir le souvenir de telles personnalités.

Le premier de ces prix était le Prix Maurice de Folleville, également Prix de la Société et unique course professionnelle de 3750 mètres. Benjamin Goetz l'a finalement emporté en drivant CRACK du TRILLET. Il fallait bien un crack pour gagner, le deuxième étant Éric Audebert avec le cheval de Charles Dreux entraîné par Jean-Pierre Lagenèbre, VICHENKO CHEF, qui avait déjà fini à cette place le 7 juillet, et qui a devancé sur le fil Franck Marty et COW BOY GRIFF. La réduction de CRACK du TRILLET a été de 1'18"2 et les chevaux du second poteau se sont distingués dans ce domaine, VICHENKO CHEF notamment, qui a réalisé un très bon 1'17"9.

Qui mieux qu'Éric Audebert pouvait remporter le Prix Jean-Maurice Béteau ? BIRDIE d'ANAMA venait de gagner avec Clarisse Lelièvre à Biarritz (et un peu avant avec Éric à Beaumont) et l'a emporté plutôt facilement avec une excellente réduction de 1'15"8 (c'est la troisième en dessous de 1'16" pour le driver dans ce meeting).

Le vainqueur s'est vu offrir par Anne, une des deux filles de Jean-Maurice, un tableau avec neuf couleurs représentatives de l'histoire de celui-ci.

Le Prix Jacques Cordeau a été gagné par Céline Leclercq avec EVLA de VIVE avec 1" d'avance sur le deuxième et une réduction, intéressante pour un 2950 mètres, de 1'17"4.

Résultats de la neuvième journée

Mercredi 18 juillet 2018 : huitième journée

Dans le Prix des Corsaires Basques, Mademoiselle Cindy Saout l'a emporté avec ELECTRA. Ce fut une nette victoire puisqu'il y a deux secondes d'avance sur le deuxième. Par contre, Pierre Geray et ÉGLANTIER de MEAT ont dû attendre la photo d'arrivée pour voir qu'ils avaient devancé Nadège Rolly et ÉLITISTE.

Dans la deuxième course, Cédric Terry l'a emporté encore plus nettement (2"5 d'avance) avec FESTIVE de BLARY. Le deuxième a été Richard-William Denéchère, dont c'était la première course du meeting, au sulky de FILS du SOIR.

Ce sont Damien Laisis et ELLE d'OMAHA qui l'ont emporté dans la troisème course. Celle-ci était le Prix de Toulouse, doublé du souvenir Jonny Ruffato. Outre les représentants de la Société de Toulouse, son frère Gérard, toujours en activité, était venu et a participé à la remise des Prix.

Décidément en forme, Cédric Terry a obtenu sa deuxième victoire de la soirée dans la quatrième course, cette fois au sulky de ECCO JOSSELYN.

La course phare de la réunion était le Grand Prix Baron d'Ardeuil AOC Buzet.

Yves Hurel, accompagné par son petit-fils Romain (fils de Jean-Yves pour qui il court comme apprenti), a remporté au sulky de BILOOKA du BOSCAIL une victoire avec un brio dont il a le secret, en contenant les attaques de BELLA du VIVIER et Éric Audebert, et de AVENIR de MAI et Benoît Robin, pour venir conclure avec une seconde d'avance sur VIVIEN PEO et Frédéric Clozier. BILOOKA du BOSCAIL et Yves Hurel s'étaient déjà magistralement imposés un an avant sur l'hippodrome des Fleurs.

Pour qui s'intéresse aux courses de Biarritz, l'arrivée de la sixième course a eu une saveur particulière car elle a eu du mal à départager les deux meilleurs drivers de ces dernières saisons : il a fallu la photo pour départager Frédéric Clozier et CAÏD de GUINES, finalement vainqueur, de Éric Audebert et DJACK de FEUGÈRES.

La joie de Dimitri Crespel et de son père Gérard fait plaisir à voir : avec CATCH the WIN, Dimitri vient d'attraper sa première victoire à Biarritz dans la dernière course de la soirée !

Résultats de la huitième journée

Mardi 17 juillet 2018 : septième journée

Cette journée a vu une fréquentation intéressante et le passage de deux célébrités hippiques par notre hippodrome.

C'est bien entendu un honneur de recevoir le troisième actuel du Sulky d'Or, Matthieu Abrivard, venu courir pour Emmanuel et Matthieu Varin ...

... et aussi pour son beau-frère Yannick Henry.

Richard Westerink était pour sa part venu courir ECSTASY AR, une fille de Timoko, dans le Prix d'Auch, en faisant écurie avec ELITLOPPET drivé quant à lui par Quentin Machet.

Au monté, Pauline Beluze et AUGUSTE GAILLARD ont pu conserver in extremis l'avantage.

Numéro 13 pour une douzième victoire : Éric Audebert a gagné le Prix Jean Toussaint avec FALCO FUN.

La remise du Prix a été faite par Palmyre Toussaint, intimidant FALCO FUN !

Nouvelle victoire de l'entraînement Terry dans le Prix d'Auch avec Luc Aubé et ETHAN DRIVE.

Notre Président d'Honneur Monsieur Louis Oteiza est venu remettre le Prix Pierre Oteiza a Sébastien Hardy, vainqueur de la quatrième course au sulky de DENIS GAILLARD.

Frédéric Clozier n'avait pas gagné à Biarritz depuis le 9 juillet, (tout en s'imposant à Beaumont et à Castéra-Verduzan). Avec DARSHANA, il a renoué avec le succès biarrot.

Nils Pacha et CARMEN d'ATTAQUE ont résisté à Matthieu Abrivard et CASTELLO FABULET, valorisant ainsi leur succès, qui est le premier de l'écurie Attaque dans ce meeting.

Pour finir la soirée, la course des amateurs a vu Mademoiselle Clarisse Lelièvre et BIRDIE d'ANAMA s'imposer d'extrême justesse face à Jean-Marc Freyssenge et VIKING du SARTHON.

Résultats de la septième journée

Vendredi 13 juillet 2018 :  sixième journée

La sixième journée était dédiée aux associations et a vu la venue de quelques joueurs du Biarritz Olympique Pays Basque. La météo, menaçante au début avec quelques gouttes de pluie, a été beaucoup plus clémente ensuite !

Accueillis par le Président d'Honneur, Monsieur Pierre Oteiza, les joueurs du BOPB se sont tout de suite trouvés à l'aise !

Entrée en mélée de la Présidente, déterminée et toute de rouge et blanc vêtue.

Les couleurs de Guy Verva étaient on ne peut plus adaptées à la situation, d'autant plus pour courir le Prix du BOPB.

La première course était comme souvent du trot monté et Mademoiselle Aurore Toussaint s'est imposée avec CAÏD BROSSARDIÈRE avant d'aller recevoir sa récompense des mains des Amis du BO.

Dans la deuxième course, Yannick Henry a gagné avec FADORA de BERNOU.

Robert Lacroix et FÊTE d'EURVAD ont fini deuxièmes.

L'association concernée par ce Prix était la Peña Taurine Bayonnaise, seule de la soirée à être issue de Bayonne, mais bien représentée ! C'est Madame Maïté Labourdique, auteur(e) d'un ouvrage sur les corridas bayonnaises, qui a remis le Prix.

Stéphane Bouisson s'est ensuite imposé avec FOXTROT DANCER.

La remise du Prix a été l'occasion pour notre Sociétaire Jean-Paul Othart de présenter son récent livre Le jeu en vaut-il la chandelle ?, qui est, ou sera sous peu, disponible dans les librairies, à la Fnac, chez Amazon, etc...

La présentation du livre par l'éditeur est ici. Jean-Paul Othart lui-même s'occupe du bar de la Société sur l'hippodrome et il est bien sûr disponible pour toute dédicace !

Dans la quatrième course, Cédric Terry obtient, avec ESPIÈGLE de MAHEY une victoire assez nette.

Un peu de football dans une région de rugby : c'est la Jeanne d'Arc de Biarritz, notamment connue grâce au trente-deuxième de finale de Coupe de France joué début 2017 à Aguiléra face au Stade Rennais, qui a parrainé cette course.

Dans le Grand Prix du BOPB, Éric Audebert était lui aussi en rouge et blanc. Il s'est imposé avec EDENPARK.

Pas de jaloux : après le Prix du club, Éric Audebert a gagné, cette fois avec DUENA KERYVON, le Prix Aupa BO des supporters.

Petite erreur de transmission dans la remise du Prix ...

... et l'on a retrouvé les conviviaux représentants d'Aupa BO devant les stalles pour la récompense effective.

Robert Lacroix a remporté la septième course avec CÉSAR d'ORMOY. Meilleur driver en 1981 et 1986, meilleur entraîneur en 1995, vainqueur du Grand Prix en 2001, Robert gagne encore et est un formidable trait d'union entre toutes ces générations de drivers qui ont couru, courent et courront à Biarritz. Le côté nostalgique de cette victoire est renforcé par la deuxième place d'Igor Blanchon.

La bouteille de champagne offerte par le GETSO était pour ce Prix !!

Le départ de la course des amateurs a été mouvementé, avec notamment la chute de Mademoiselle Maud Julien, évacuée en ambulance, mais qui heureusement n'avait rien de grave. Laurent-Gaston Cohen l'a emporté avec BEL AMI de l'ARON, cheval entraîné par Matthieu Varin.

Résultats de la sixième journée

Jeudi 12 juillet 2018 :  cinquième journée

Le meeting est maintenant bien installé dans la vie de la cité biarrotte et cette journée a vu un public nombreux venir profiter du spectacle.

Éric Audebert est-il en train de regarder le classement des drivers ? À l'orée de cette réunion, il est largement en tête, ayant notamment totalisé 7 victoires.

La photo est trompeuse : dans la première course, la victoire revient au numéro 6 FIÈRE MÉRINA drivé par Dominique Cannillo.

Mademoiselle Dayna Posthumus gagne la deuxième course avec BAKO DANICA.

Sylvie Bonnevie, trésorière de la SCTB, et la Présidente encadrent un radieux Jonathan Asselie, vainqueur avec EDEN du WALLON du Prix de l'hôtel Val-Florès, dont Sylvie est la propriétaire.

La nuit tombe sur Biarritz et Éric Audebert reprend sa marche en avant, vers ce qui pourrait bien être le record de victoires dans un meeting. Ici, c'est avec ÉTOILE de FER, entraîné par Guy Verva, que l'on distingue derrière la lice.

C'est Guy Verva qui est venu chercher le Prix offert par le restaurant Arosta.

Et de 1001 pour l'entraînement Terry ! Cédric Terry remporte la cinquième course avec ETIENOS de CHENOU.

Frédéric Clozier, encadré par ses deux fils Charly et Étienne. On ne présente plus Frédéric, titulaire de nombreux succès à Biarritz (et partout ailleurs !) tandis qu'Étienne a gagné jeudi 5 juillet et que Charly a couru sa première course lundi 9 !

Éric Audebert et DORIA s'étaient déjà imposés le premier jour (4 juillet) ; ils récidivent lors e la sixième course.

Éric Audebert et Guy Verva encadrent Monsieur Pascal Boey, Président de la Commission de la Province, qui nous avait fait l'honneur de sa présence sur l'hippodrome lors de cette soirée, à la suite d'une réunion du Comité et du Conseil Régionaux.

Le driver belge Philippe Masschaele est devenu célèbre en inventant une position sur le cheval au trot monté et en gagnant quatre fois l'étrier d'or. Il a remporté en ce 12 juillet la septième course avec ALTIUS FORTIS.

Nous avons vu Philippe très enthousiaste pour les quarts de finale de la Coupe du Monde. Il l'a sans doute été un peu moins lors de la demi-finale remportée par la France. Nous espérons que ce Prix l'a consolé.

Son camion nous prouve qu'à sa façon, il supporte maintenant les Bleus !

La course des amateurs avu la victoire de Christophe Roszak avec CANDEUR de BEYLEV.

C'est Guy Verva qui est venu chercher le Prix offert par le restaurant Arosta.

Mercredi 11 juillet 2018 :  troisième et quatrième journées

La troisième journée a eu lieu le samedi 7 juillet et a obtenu un jolis succès populaire.

Nicolas Bazire, évoqué dans un précédentarticle, a remporté la première course avec CORAIL de BELLANDE entraîné par Matthieu Varin.

Éric Audebert avait déjà gagné deux fois lors de la soirée et Frédéric Clozier ne pouvait pas être en reste : il l'a emporté au sulky de DIVETTE des ÉPINES dans le Prix Harixcalde à l'issue d'une course à l'arrivée excessivement disputée puisque les cinq premiers sont en deux dixièmes !

L'épreuve phare de la soirée était le Prix Jean Dumas, épreuve de 2150 mètres d'un excellent niveau où peuvent se battre les records. Cédric Terry et AURA DEFF l'ont emporté avec une réduction de 1'16"1. Partant du second poteau, Éric Audebert et VICHENKO CHEF, dont le propriétaire est Charles Dreux (ce qui a permis de revoir des couleurs historiques à Biarritz) n'ont pu refaire tout leur handicap et ont fini deuxièmes en 1'15"4. Partant également avec 25 mètres de retard, Robert Lacroix et BINGO d'ATTAQUE ont terminé quatrièmes en 1'15"9 derrière ANGE du PORTO, drivé par Cyril Gazengel, ce dernier effectuant un excellent début de meeting.

Résultats de la troisième journée

Initialement prévue le mardi 10, la quatrième journée de courses avait été avancée au lundi 9 juillet en prévision de la demi-finale de la Coupe du Monde où nous espérions voir la France. Force est de constater que nous avions fait un bon pronostic, ce qui est la moindre des choses de la part d'une société de courses.

Avec BELLA du VIVIER qui pourrait être son cheval au Grand Prix, Éric Audebert remporte le Prix du Président Odriozola en 1'15"3, tout près du record de l'hippodrome ! Les quatre premiers finissent en moins de 1'15"9 avec notamment ANDURO des LANDES et Sébastien Hardy en 1'15"6.

La cinquième course a vu la millième victoire de l'entraînement Terry, qui plus est avec un doublé.

Résultats de la quatrième journée

Jeudi 5 juillet 2018 :  deuxième journée

La météo a été beaucoup plus clémente pour cette soirée où le spectacle sportif a été à la hauteur, les habitués de la piste se réinstallant dans leurs habitudes de victoire !

Pas de meeting de Biarritz sans la légende Robert Lacroix !

Éric Audebert n'attend pas et gagne la première course avec FALCO FUN.

Départ plutôt agité dans la deuxième course qui concerne des chevaux dont la plupart débutent !

Ce sont Cyrl Gazengel et FARAON du PALAIS qui s'imposent.

Le propriétaire de FARAON du PALAIS est Monsieur Christophe Levacher, sociétaire de la SCTB.

FARAON du PALAIS n'est pas encore habitué aux honneurs !

Étienne Clozier et CLOUD of LIFE gagnent la troisième course à l'issue d'une arrivée très serrée, en s'imposant face à COQUIN du DRIEHOEK et Louis Théo Wissocq (numéro 1 sur la photo).

Une présence sympathique sur l'hippodrome : celle de Nicolas Bazire, fils du légendaire "JMB" et excellent driver lui-même !

Franck Marty et DESTIN du TILLET remportent la quatrième course plutôt facilement.

Le Prix de l'hôtel Régina est remporté par Frédéric Clozier et DAINA du MOLETON. Le driver avait déjà gagné ce Prix en 2017 ... et beaucoup apprécié le séjour à l'hôtel offert par ce partenaire fidèle de la SCTB.

Guillaume Cardine aime les sixièmes courses et gagne celle du jeudi après celle du mercredi, cette fois avec ÉVITA d'ESTRÉES

La paternité réussit à Guillaume ! Toutes nos félicitations !

Deuxième succès de la soirée pour les couleurs de Christophe Levacher et Cyril Gazengel, cette fois avec AIR et dans l'épreuve du Challenge Henri Menaud.

Le Président de la Fédération du Sud-Ouest, et la Présidente et le Président d'Honneur de la SCTB encadrent les vainqueurs.

Frédéric Clozier réalise un doublé (et une troisième victoire familiale !) gagne avec ETNA QUESNOT.

Où l'on retrouve Manu Varin avec Frédéric Clozier !

Résultats de la deuxième journée

Mercredi 4 juillet 2018 :  première journée

C'est avec un certain soulagement, mais aussi de la fierté, que nous avons vu se dérouler la première journée du meeting ! La pluie a menacé toute la journée, mais s'est effacée pour les courses (en laissant néanmoins des traces de passage sur la piste !).

Premier départ du meeting pour une course de trot monté.

Première arrivée avec une réduction de 1'16"7 pour le vainqueur COSMETIC drivé par Nils Pacha.

Noël Langlois s'impose dans la deuxième course avec FUNAMBULE de MAI.

Première course et première victoire du meeting pour Éric Audebert, au sulky de DORIA.

Le vainqueur l'emporte avec 2"5 d'avance sur Franck Marty et Frédéric Clozier !

Lors de la remise du Prix par Monsieur Alexandre de la Cerda, on reconnaît Guy Verva, entraîneur de DORIA et Claudie Hassenforder-Chabriac, Présidente de la SCTB.

Frédéric Clozier et DEEP MAGIK gagnent la quatrième course. Les drivers suivants sont Denis Brossard, Guy Verva, Cédric Terry et Éric Audebert ! Le meeting est lancé !

Quelque chose nous dit qu'on reverra aussi bien le driver que l'entraîneur à la remise des Prix !!

Éric Audebert gagne la cinquième course avec ECLIPSE MELODY, cheval de son entraînement.

Arrivée plus serrée dans la sixième course remportée par Guillaume Cardine et CALINETTE d'ANGIS.

La dernière course concernait les amateurs et a vu Guillaume Aché s'imposer avec 2"6 d'avance au sulky de COPINE PRIMO.

Résultats de la première journée

Mardi 3 juillet 2018 : hippodrome & saveurs

Comme prévu, Jardins & Saveurs a installé son restaurant en bord de piste (une restauration rapide lui sera adossée).

Avec le bar qui sera tenu par la SCTB, l'offre de restauration sur l'hippodrome est complète.

Mardi 3 juillet 2018 : lumières, caméra, action !

Après, hier soir, des essais de lumières en nocturne, les chevaux et leurs drivers ont repris possession de la piste pour l'entraînement matinal.

Lundi 2 juillet 2018 : Éric Audebert, un recordman se confie

Un habitué des courses de Biarritz ne peut pas ne pas connaître Eric Audebert ! Il détient plusieurs records du meeting d’été : Il est le seul à avoir remporté cinq fois le Grand Prix de Biarritz en 2008, 2009, 2010 (trois de suite, ce qui est aussi un record), 2014 et 2015 Il a établi la meilleure réduction kilométrique de la piste en 1’15’’8 avec Strogoff (2011), puis avec Soja Williams en 1’15’’1 (2015) Il a remporté le Grand Prix le plus rapide de l’histoire, celui de 2015, avec 3’45’’9 pour 2950 mètres En 2011, il a gagné 15 courses durant le meeting (sur 50 participations) ; en 2016, il l’a emporté cinq fois le même soir On peut ajouter à cela cinq prix du meilleur driver (ce qui implique de nombreux autres succès !) et deux victoires dans la course de 3750 mètres.

C’est sans conteste le driver le plus titré de l’époque moderne du meeting estival et il paraissait intéressant, voire indispensable, à l’orée de celui de 2018, d’essayer de savoir quelles sont les clés du succès sur la piste de l’hippodrome des Fleurs, de la part de celui qui a mis la barre plutôt haut au niveau des records (et qui en battra peut-être certains dans les semaines qui viennent !). Éric cache son talent derrière une modestie qui considère la réussite avec un certain naturel ! Il nous a aussi raconté de succulents et émouvants souvenirs de ses victoires dans les cinq Grand Prix.

1) Y-a-t-il une explication à toutes ces performances ? La piste de Biarritz a-t-elle été tracée pour vous ?? Il n’y pas d’explication…. Déjà, il faut avoir les chevaux qui s’adaptent à ce profil de piste assez particulier : ils doivent être bons corde à droite, relativement maniables et véloces. La piste n’a pas été tracée pour moi … (rires) : comme pour les chevaux, les drivers doivent s’y adapter et certains le font mieux que d’autres. De plus, nous sommes comme partout tributaires de la valeur des chevaux !

2) Y-a-t-il une victoire qui vous tient le plus à cœur ? La victoire qui me tient le plus à cœur est celle de Twist Lie dans le Grand Prix 2015.

3) Êtes-vous sensible à tous ces records ? Est-ce un but pour vous d'être nommé meilleur driver du meeting ? Cela fait toujours plaisir d’être associé à certains records, mais je n’en fais pas une fixation. Je n’ai jamais eu pour but d’être le meilleur driver du meeting ! Ce sont surtout les circonstances qui m’ont aidé. Principalement, des entraîneurs comme Guy Verva et Manu Varin, pour ne citer qu’eux, ont beaucoup de chevaux de qualité et font régulièrement appel à mes services !

4) Avez-vous une anecdote (ou autre histoire !) à raconter sur chacune de vos victoires au Grand Prix ? - 2008 - Océane Drive n’était pas sûre de pouvoir courir à cause des gains, mais nous savions qu’elle avait la qualité pour gagner. De fait, elle l’a emporté en se promenant, après avoir mis la pression sur Prestancia Bella, une jument de Jean Paul Marmion qui était favorite et était partie tête et corde. - 2009 - Avec Nino le Blond, nous avions le cheval pour gagner, ce qui a été fait plutôt facilement. - 2010 - Onyx de Marzy n’avait au départ qu’une quatrième ou cinquième chance. Après un bon parcours et un accrochage entre les deux favoris, il est allé chercher la victoire au courage. - 2014 - Rappelons qu'un règlement appliqué de façon pointilleuse avait empêché l'inscription de plusieurs chevaux au Grand Prix 2014 ... et Jean-Maurice Béteau cherchait à en récupérer d’autres !Saphir de Mahey était sous mon entraînement et je ne pensais pas courir le Grand Prix pour diverses raisons. Je me souviens qu’à un quart d’heure de la fin de la déclaration des partants, alors que j’étais en train de travailler avec mon cheval, Jean-Maurice Béteau m’avait appelé pour que je l’inscrive ! Je lui avais répondu que je ne savais pas encore (ce qui était faux - rires) et que j’attendais la fin de cet entrainement … Jean-Maurice était « fou » : j’ai déclaré Saphir partant à 9h29 pour 9h30 ! Nous n’étions que deux à partir au premier poteau et il fallait juste que je réussisse mon départ. J’ai été en tête pendant plus d’un tour, puis j’ai laissé passer Ténor d’Espiens qui, je le savais, allait me servir de lièvre ; pour finir, je suis venu l’ajuster sur le poteau d’arrivée. Ce fut une grande satisfaction pour toute mon équipe de gagner ce Grand Prix avec un cheval sous mon entraînement. - 2015 - Mon cheval Twist Lie était au top, mais un peu juste aux gains, ce qui me faisait craindre d’être éliminé. Néanmoins, nous avons été déclarés partants et j’avais tout misé sur cette course avec un cheval à 120% de sa forme ! Je craignais juste le défilé, mais celui-ci n’a pas trop énervé Twist qui est très sanguin. J’avais prévu de partir vite pour profiter d’un bon dos, mais, catastrophe, Twist part sur la mauvaise jambe et fait quatorze foulées de galop : il n’y a pas de disqualification, mais nous nous retrouvons derniers. Dans une course avec beaucoup de train, nous nous plaçons à la corde juste derrière Tagada Tagada drivé par Manu Varin. Lors du dernier passage en face, nous progressons toujours à la corde derrière Manu. A l’entrée du dernier virage, Tagada Tagada se retrouve en tête ; nous sommes encore dans son sillage, au petit trot, et le sourire me revient car je ressens qu’il ne peut plus rien nous arriver !!! A l’entrée de ligne droite, nous sortons du dos de Tagada Tagada et Twist Lie met son coup de rein des grands jours pour venir gagner ! C’est l’apothéose et une larme sort de mes yeux car je suis heureux pour mon cheval et pour nous tous : l’objectif est atteint. Une anecdote concerne mes cinq victoires dans le Grand Prix : Océane Drive était entrainée par Bertrand Rivière, Nino le Blond par Jean-Marc Machet, Onyx de Marzy par Benoît Olicard, et Saphir de Mahey et Twist Lie par moi-même … Cela fait donc cinq victoires avec cinq chevaux entraînés en Charente-Maritime !

5) Le 1'15"1 de Soja Williams est impressionnant (la deuxième meilleure réduction est en 1'15"5) ! Quand vous avez battu ce record, est-ce que vous sentiez que vous alliez vraiment vite ?Pensez-vous qu'on puisse descendre dans les 1'14" ? Lors des records de Soja Williams et de Strogoff, je n’ai pas eu forcément plus de sensation de vitesse qu’à l’habitude. C’étaient des chevaux de bonne qualité, des très bons vireurs qui ont couru leurs 2150 mètres pratiquement à fond du départ à l’arrivée, d’une manière différente : Strogoff était resté tête et corde sans l’aide de personne, tandis que Soja Williams devait courir caché. Je pense qu’il est possible de descendre sous la barre des 1'15".

6) Vos résultats récents à Castillonnès et Beaumont sont prometteurs ! Étes-vous confiant pour Biarritz ? Avez-vous une idée du cheval que vous allez courir au Grand Prix ? C’est vrai que les chevaux de l’écurie sont en forme en ce moment. Mais je ne fais pas une fixation sur l’hippodrome des Fleurs où je viens avec un ou plusieurs de mes chevaux quand ils ont une belle course à courir ou quand ils sont dans leur catégorie. Pour le Grand Prix cette année, je pense avoir, si les gains le permettent, Bella du Vivier, une jument de Guy Verva qui est très à l’aise corde à droite.

Éric a également tenu à remercier la Société avec les mots d’encouragement qui suivent : - Je remercie la Société des Courses de Biarritz et tous les bénévoles pour leur accueil et leur gentillesse, et je les félicite pour tous les efforts qu'ils font pour que ce meeting soit une fête dans un cadre si agréable, pendant un mois finalement trop court. C’est nous qui remercions Éric pour ses réponses et pour l’expression sans réserve de ses souvenirs, et nous lui souhaitons la meilleure réussite possible, dont nous ne doutons pas, lors des courses où il sera engagé dans le meeting 2018.

Jeudi 28 juin 2018 : préparation de la piste

Le savoir-faire des préparateurs de la piste de Biarritz n'est plus à prouver et ils se sont attelés à cette tâche indispensable. La piste sera réouverte le mardi 3 juin pour les premiers entraînements du meeting.

Jeudi 28 juin 2018 : l'hippodrome nouveau est arrivé

Les éléments de vie sur l'hippodrome ont été pour la plupart installés. Une visite guidée s'impose.

Le fer à cheval marque la véritable entrée sur l'hippodrome, avec à gauche les stalles et à droite la piste. Puisse-t-il également porter bonheur au meeting !

Le siège social de la SCTB est maintenant signalé. Le bar qui lui est accolé recevra bientôt ses fonctionnalités. Des guichets Pari Mutuel seront derrière.

Les gradins

Les gradins sont destinés à remplacer provisoirement et partiellement les tribunes détruites.

De droite à gauche, le spectacle est pour bientôt sur la ligne droite !

Le Pari Mutuel

En plus de ceux qui sont derrière le siège social de la SCTB, des guichets pour parier seront installés à proximité des gradins, derrière eux.

En attendant le restaurant

Le restaurant de Jardins & Saveurs, ainsi que, derrière lui, la restauration rapide, seront installés non loin des gradins peu avant le 4 juillet.

Le local technique

L'Algeco du local technique est prêt : centre névralgique de l'hippodrome, il contient le secrétariat, la régie et le bureau des commissaires.

Il précède le bâtiment des vestiaires et des contrôles de sécurité.

L'accueil des invités

La gloriette, située non loin de l'entrée, est le passage obligé de l'accueil des invités.

Le chapiteau du Biarritz Olympique Omnisports, aimablement prêté par celui-ci, sera utilisé comme espace réceptif. Il a été agrémenté d'une terrasse offrant un point de vue unique sur l'arrivée.

Jeudi 31 mai 2018 : les fondations de la reconstruction

La destruction de la tribune est une évolution majeure de l'hippodrome des Fleurs. Elle sera suivie d'une réorganisation de celui-ci sous la direction d'un programmiste nommé par la Mairie. Tout cela sera fait par étapes et la première vient de s'achever : l'endroit où se trouvait la tribune a été goudronné, effaçant ainsi toute trace du passé pour mieux envisager l'avenir.

L'organisation du meeting 2018 ne saurait néanmoins se contenter d'une place vide ! L'endroit se remplira avec des installations éphémères mais fonctionnelles : des gradins pour que le public regarde plus confortablement, des guichets PMU pour qu'il parie, un restaurant auquel s'adosse un snack, pour qu'il se restaure avec Jardins & Saveurs et des Algeco pour l'administratif et le technique.

La buvette habituelle, qui est située à côté de son nouveau local administratif, sera gérée par la Société elle-même, ce qui est une première !

Jeudi 31 mai 2018 : point presse et partenaires

Un point presse et partenaires a eu lieu à l'hippodrome des Fleurs sous le chapiteau du Biarritz Omnisports. Le traiteur événementiel Jardins & Saveurs, qui assurera pour la quatrième année consécutive la restauration pendant le meeting, était partie prenante et a fourni pour l'évènement un savoureux cocktail dinatoire. La presse était présente avec Sud-Ouest et la Semaine du Pays Basque, ainsi que Paris-Turf et, pour l'audiovisuel, France Bleu Pays Basque. De nombreux partenaires de la Société et de Jardins & saveurs sont également venus, prouvant l'intérêt qu'ont ces acteurs économiques et touristiques de la ville et de la région pour le meeting.

La Mairie était également représentée (et nous la remercions) par Madame Stéphanie Ricord, adjointe au Maire chargée des ressources humaines et des sports. Après le discours de la Présidente, Madame Ricord est intervenue pour notamment réaffirmer le soutien de la Mairie à notre meeting qui fait partie de l'histoire de la Ville.

Avec un PowerPoint, la Présidente a ensuite présenté aux partenaires les différents aspects du meeting : son contenu hippique, les paris, les statistiques de fréquentation, ainsi que l'organisation humaine derrière tout cela. Madame Valérie Mouton est alors venue parler de Jardins & Saveurs avant que ne commence le cocktail.

Mercredi 21 mars 2018 : disparition d'une légende du trot

André-Louis Dreux s'en est allé ... Il a été et restera une figure marquante du meeting de Biarritz. Il a brillé par ses performances sur la piste, ayant notamment gagné le Grand prix de la Ville de Biarritz avec Karim Mabon en 1983 et remporté le prix de meilleur driver en 1978. Mais, de ce meeting, il était également un fervent participant et animateur, en revenant tous les ans pendant de nombreux étés, ce qui témoigne du plaisir qu'il avait à être là. Il est inutile de rappeler l'importance de la famille Dreux dans le monde des courses au trot. À Biarritz, Guy-Maurice, un de ses deux frères, avait été deux fois vainqueur du Grand Prix, son fils Yves avait remporté en 1971 à 14 ans sa première victoire sur l'hippodrome des Fleurs et son petit-fils Charles était venu courir en 2016 lors de la matinale du 16 juillet. Notre meeting repose sur une histoire qui en pose les fondations et qui le fortifie, et celle-ci doit beaucoup à des personnalités comme André-Louis Dreux, Maurice-René de Folleville ou Jean-Maurice Béteau. Nous présentons à sa famille nos sincères condoléances, mélanges de tristesse, de reconnaissance et de fierté.

Meilleur driver du meeting en 1978.

Quand trois amis se suivent : troisième derrière Maurice-René de Folleville et Gérard Mottier.

Remise des prix du meeting 1983 : André-Louis Dreux a gagné le Grand Prix avec Karim Mabon, Jean-Maurice Béteau a été le meilleur driver et Jean-François Maury le deuxième amateur. Qu'ils reposent en paix au paradis des drivers.

La Mairie était également représentée (et nous la remercions) par Madame Stéphanie Ricord, adjointe au Maire chargée des ressources humaines et des sports.

Samedi 3 Mars 2018 : décès de Madame Andrée Mazzocchi

Nous apprenons le décès de Madame Andrée Mazzocchi à l'âge de 91 ans des suites d'une longue maladie. Après 25 ans passés à l’agence du PMU de Nantes, Madame Mazzocchi était entrée à la Société à l’aube de sa retraite en 1988. Passionnée par les voyages, amoureuse des roses et des chevaux, elle avait trouvé à Biarritz, en l’hippodrome des Fleurs, l’endroit parfait pour que s’épanouisse sa volonté d’aider les autres. Avec elle, le bénévolat a pris tout son sens pendant ces années où elle a été trésorière de la Société. Toujours souriante, active et efficace, elle a fait, par ses initiatives, évoluer la Société et a tissé des liens forts avec les institutions publiques, tout en œuvrant au quotidien avec une modestie et une humilité qui la caractérisaient. Elle ne voulait pas être mise en avant, mais son dévouement, son travail et ses compétences étaient reconnus de tous. C’est toute la Société des Courses au Trot de Biarritz qui pleure sa disparition et qui présente toutes ses condoléances à sa famille, en particulier à son fils Jean-Pierre et sa belle-fille Laure, qui ont été eux aussi Sociétaire.

En 1998 avec Richard Denéchère, Michel Charlot, Denis Brossard, Maurice de Folleville et Jean-François Maury.

En 2003 avec Gilles Lemière et Maurice de Folleville.

En 2007 avec Robert Lacroix.

Planning du meeting 2018

Le planning du Meeting 2018 est en cours de validation. Néanmoins, ses dates sont connues, ainsi que le placement de plusieurs grandes épreuves qui font partie d'un calendrier ne se limitant pas à Biarritz. Ces évènements ont lieu en nocturne : début des opérations à 19h40 , puis départ de la première course à 20h15 lors des soirées à 7 courses ou à 20h10 quand il y en a 8. Il y a environ 30 minutes entre deux épreuves.

Mercredi 4 juillet 2018 : Le Trot Open des Régions (Sud-Ouest) : course pour les 3 ans (1er Grand Prix des jeunes) et course pour les 4 ans. Présentation de l'Open des Régions et plus spécifiquement de la région du Sud-Ouest Jeudi 5 juillet : Challenge Henri Menaud Samedi 7 juillet : Le Trot Open des Régions (Sud-Ouest) : course pour les 4 ans et course pour les 5 ans. Course du Circuit des Grandes Epreuves du Sud-Ouest (GCSO). Mardi 10 juillet Jeudi 12 juillet Vendredi 13 juillet Mardi 17 juillet Mercredi 18 juillet : Challenge Henri Menaud (deuxième épreuve) Vendredi 20 juillet : Grand Prix de la Société des Courses au Trot de Biarritz (3750 mètres, course Prémium) Mardi 24 juillet Jeudi 26 juillet : Le Trot Open des Régions (Sud-Ouest) : course pour les 3 ans (2ème Grand Prix des jeunes) Samedi 28 juillet : Grand Prix de la ville de Biarritz (épreuve du GCSO) Mardi 31 juillet : Grand Prix des Amateurs (3750 mètres)

Dimanche 18 Février 2018 : interview de la Présidente de la SCTB à Bordeaux

Au Bouscat, Claudie Hassenforder-Chabriac, la Présidente de la SCTB, a été interviewée par le très sympathique animateur de l'hippodrome. Elle s'est voulue rassurante quant à la pérennité du meeting de Biarritz, dont elle a souligné l'importance et la renommée.

Dimanche 18 Février 2018 : Prix de l'hippodrome de Biarritz à Bordeaux le Bouscat

Le Prix de l'hippodrome de Biarritz a été couru sur l'hippodrome du Bouscat le 18 février 2018. Réservé à des chevaux de 4 ans, il a vu la victoire d'Elegant Horse drivé par Sylvain Marmion.

Déjà vainqueur à Challans avec Jérémy Lehericey une semaine avant, Elegant Horse semble promis à un bel avenir.

Résultat de la course

La présidente de la SCTB remet à Sylvain Marmion son prix sous les yeux du célèbre Richard William Denéchère, qui, lui aussi, représente la Société de Biarritz puisqu'il figure au Conseil d'Administration.

Lundi 15 Janvier 2018 : Prix de Biarritz à Vincennes

Couru le 15 janvier 2018 à Vincennes, le Prix de Biarritz a été dédoublé. Les résultats des deux courses ont montré le haut niveau de ce Prix ! La première course a été gagnée par Jean-Michel Bazire, qu'on ne présente plus : il vient de remporter son dix-neuvième Sulky d'Or et reste invaincu à ce niveau depuis 2000 inclus. Il a également été vainqueur du Grand Prix de Biarritz en 2000, 2005 et 2006 et nous espérons le revoir en 2018 pour égaler les quatre victoires de Jean Treich.

Il se voit remettre son prix (des produits régionaux basques) par Claudie Hassenforder-Chabriac, la Présidente de la SCTB, accompagnée par une Vice-Présidente (Sophie de Folleville-Forges) et un Vice-Président (Arnaud Jacquinet). Le Cheval Français est représenté par son Directeur Technique (Guillaume Maupas) et Pascal Boey, Président de la SNPT et de l'UNAT, est également présent.

Résultat et replay de la première course

Le vainqueur de la seconde course a été David Thomain. Cet espoir du trot français a déjà gagné deux fois le Prix de Cornulier. Son père a succédé à Maurice de Folleville à la tête de la Société des Courses de Carentan mais il n'est jamais venu courir à Biarritz. Nous espérons l'accueillir lui aussi à l'Hippodrome des Fleurs !

Résultat et replay de la seconde course

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ÉVOLUTION DES RECORDS DE LA PISTE

Le critérium de vitesse

En 1957, la SCTB est la première société régionale à utiliser le Chronocinégines pour son chronométrage officiel, effectué avec du matériel électronique Longines. L. Castets et GOSSE de RICHE sont les premiers vainqueurs du Critérium de Vitesse, disputé sur 1600 mètres, avec une réduction kilométrique de 1'23"7. En 1958, Marcel Ransou abaisse ce record à 1'20"6 au sulky de IXION HD. L'année suivante, le journaliste Roger Couderc effectue une tentative en solitaire sur 1100 mètres avec JUDICIS : la réduction est de 1'19"4. Marcel Ransou revient en 1960 établir, cette fois avec JEGUN R, un nouveau record de 1'18"1. Celui-ci tiendra dix ans malgré les 1'19"1 de Pierre Lebarbenchon et MARTINI II. !

Michel-Marcel (Minou) GOUGEON, vainqueur en 1962 au sulky de KER PIERROT, qui avait gagné le Grand Prix un an avant avec Pierre Giffard.

Jean-Marice Béteau l'emporte en 1968 en drivant TACAL. Il gagnera encore en 1982 avec KADO du MÉRARD.

1'17"5 - VAISONNAIS D - Roger Laurenti - 1970

VAISONNAIS D, gagne trois consécutivement le Critérium en 1969, 1970 et 1971, la première avec Bernard Manneville, les deux autres avec Roger Laurenti. Lors du deuxième succès, le record est battu en 1'17"5. VAISONNAIS D aura son heure de gloire en devançant UNE de MAI à Enghien en 1970.

En 1979, INÉDIT DU CŒUR gagne en étant drivé par Richard William DENÉCHÈRE, la réduction étant de 1'18"4. Ce duo finira deuxième du Grand Prix.

Année  Distance Cheval Driver Temps Réduction  1980 1600 m  Jaïs de Loudat  G. Lemière 2'03"2  1'17"0  1981 1600 m Javanine L. César  2'06"0 1'18"8  1982 1600 m  Kado du Mérard  JM. Béteau  2'07"0  1'19"4  1983 1600 m Marquis de Cozes JL. Janvier  2'03"9  1'17"4  1984 1600 m Lady du Cagire JH. Treich 2'06"8 1'19"3  1985  1600 m Nulcimo P. Folliot Desmeules 2'05"4  1'18"4  1986  1600 m  New Ludois  JCl. Rivault 2'04"7   1'17"9 1987 1600 m Phénix de Rome F. Devenne 2'03"3 1'17"1 1988 1600 m Quirik M. Charlot 2'05"7 1'18"1

1'17"0 - JAÏS de LOUDAT - Gilles Lemière - 1980

En 1980, Gilles Lemière établit avec JAIS de LOUDAT (avec lequel il finira troisème du Grand Prix) le nouveau record de la piste en 1'17"0. La course est particulièrement rapide puisque les quatre suivants, dont INÉDIT DU CŒUR deuxième après sa victoire de l'année précédente, sont entre 1'17"3 et 1'17"5. Cette performance est le record définitif du Critérium. Elle a été approchée par MARQUIS de COZES et Jean-Louis Janvier en 1985 (1'17"4) et presque égalée par PHÉNIX de ROME drivé par Franck Devenne en 1987 avec 1'17"1. Après sa victoire en 1985 avec Pierre Folliot Desmeules, NULCIMO reviendra en 1986 et 1987, mais sans succès malgré une quatrième place en 1986 avec Yves Lizée.

En 1982, Jean-Maurice Béteau gagne avec KADO du MÉRARD. LA LOUTRE et Guy Jacquet passent les premiers la ligne d'arrivée ... mais ils avaient été distancés dans la ligne droite !

MARQUIS de COZES (1983 - Jean-Luc Janvier)

1988 a vu se dérouler la dernière édition du Critérium de Vitesse de Biarritz qui fut ensuite supprimé pour des raisons de sécurité. Les derniers vainqueurs auront été QUIRIK et Michel Charlot

Progression du record

Après la disparition de la seule course sur 1600 mètres, les meilleures performances vont être établies sur des courses de 2150 mètres (avec un éventuel recul à 2175 mètres), même si le 1'19"3 de OCCIDENT en 1987 et le 1'19"1 de TRÉSOR BRETON en 1993 lors du Grand Prix, c'est-à-dire sur 2950 mètres, sont des temps exceptionnels pour leur époque. En effet, jusqu'en 1997, les réductions kilométriques en dessous de 1'19" sont plutôt rares. En dehors du Grand Prix, les courses citées dans la suite sont donc d'une longueur de 2150 mètres hors recul. On pourra néanmoins constater que l'épreuve phare du meeting conduit à des performances sur 2950 mètres (ou 2975 !) qui sont régulièrement meilleures que celles sur 2150, ce qui souligne le niveau des meilleurs chevaux engagés. Richard William Denéchère se distingue en deux occasions avec TOQUE d'OR au prix de Bidart : en 1990, il réalise 1'18"9 dans une course où il termine deuxième et où trois chevaux dont le vainqueur TANCREDO drivé par Michel Girouard sont en 1'18"8, tandis qu'en 1992, il gagne en 1'18"3. C'est néanmoins en 1990 lors du Prix de Saint-Vincent de Tyrosse qu'il établit la performance remarquable de 1'18"0 en étant au sulky de UBÉRO.

1'16"7 - ACACIA du HAUVENT - Denis Brossard - 1997

C'est en 1997 que les choses basculent : lors du Prix de Bidart, toujours sur 2150 mètres, le vainqueur Richard William Denéchère et son cheval CAVALE du LIGNON réalisent 1'17"5, tandis que le deuxième ACACIA du HAUVENT, partant au second poteau avec Denis Brossard, établit la réduction record de 1'16"7. COLORADO DELA et Jean Toussaint évolueront en 1'18"1 en finissant quatrième, performance déjà effectuée lors d'une deuxième place dans le Prix du Commandant Darizcuren ; ce cheval et son driver gagneront ensuite le Grand Prix devant CAVALE du LIGNON.

1'16"4 - GUERILLERO - Jean-Marie Monclin - 2001

GUERILLERO et Jean-Marie Monclin ont participé quatre fois au Grand Prix en 2000 (deuxième), 2001 (troisième), 2002 (cinquième) et 2004. En 2001, Jean-Marie Monclin aura malgré tout gagné le Prix de Bidart et réalisé en finissant deuxième (et partant au second poteau) une réduction kilomètre record de 1'16"4 lors du Prix de la Société des Courses remporté par INDIAN HORSE et Dominik Cordeau en 1'17"2 (il est à la corde sur la photo).

Il faudra 10 ans pour que la performance record soit battue. Pendant toutes ces années, plusieurs concurrents s'en approcheront avec des réductions autour de 1'17". 2002 - FOULQUE et Frédéric Clozier finissent troisième du Prix du Président René Odriozola en 1'16"9. HABANERA BOCAIN et Robert Lacroix, vainqueurs du Grand Prix en 2001, sont cinquième en 1'17"0. 2003 - Dans le Prix Jean Dumas, INDIGÈNE de GODREL et Igor Blanchon réalisent 1'17"2. 2004 - Les huit premiers du Prix Jean Dumas ont une réduction kilométrique entre 1'17"1 et 1'17"9. Dans le Prix Louis Ferrier, KALDEIRA et Laura Davodet, dont on reparlera au monté, gagnent en 1'17"4. ILLICO de l'ILE a gagné avec Frédéric Clozier le Prix du Président René Odriozola en 2004 et 2005 avec des réductions de 1'17"2 et 1'17"3. En 2005, Éric Martin termine troisième de cette course en 1'16"6 au sulky de IDÉAL de PAPA une semaine après avoir été deuxième du Grand Prix. 2007 - LÉO de l'ÉTANG drivé par Denis Brossard gagne le Prix du Président René Odriozola en 1'17"1. Le quatrième de la course est Michel Charlot avec KOSAC du PUITS et il réalise 1'16"9. 2008 - Le Grand Prix est particulièrement rapide puisque le vainqueur OCEANE DRIVE réalise 1'16"7. La meilleure réduction est le fait d'Igor Blanchon avec LE BIJOU de BOOTZ en 1'16"6 ... sur 2975 mètres ! Les quatre premiers sont en dessous de 1'17" et le sixième, qui est LORD d'AUTOMNE est en 1'16"8. Cette dernière réduction est celle de NEPTUNE WAY (Denis Brossard) dans le Prix du Président René Odriozola. 2010 - Le deuxième du Grand Prix, OLD du HAUTVENT drivé par Régis Métayer n'est pas loin de gagner à partir du second poteau avec une réduction de 1'16"9.

1'15"8 - STROGOFF - Éric Audebert - 2011

C'est donc en 2011 que le record est battu, dans le Prix des Corsaires Basques, par deux chevaux de cinq ans. Le premier est STROGOFF aux mains d'Éric Audebert qui réalise 1'15"8, tandis que le deuxième SAPHIR BOCAIN est en 1'16"2 avec Robert Lacroix.

Le Grand Prix 2013 a vu TEVA de MORCHIES et Denis Brossard gagner avec la réduction de 1'16"7 et le troisième DECARONE (Manu Criado) établir le record de l'épreuve en 1'16"4". Cette année-là, c'est dans le Prix du Président de Folleville (également Prix des Corsaires Basques) que sont réalisées les meilleures réductions : le vainqueur UMOKO drivé Richard Westerink et son dauphin UMSARA avec Romain le Creps sont en 1'16"0, mais ce sont les sept premiers qui sont en dessous de 1'16"7 ! UMSARA reviendra en 2014 pour remporter trois victoires dont deux en 1'17"0. Dans le Prix Jean Dumas, UTTAR PRADESH et Christophe Feyte gagnent en 1'16"1. Ils seront troisièmes du Grand Prix.

1'15"1 - SOJA WILLIAMS - Éric Audebert - 2014

Éric Audebert bat lui-même son record en 2014 : en étant cette fois au sulky de SOJA WILLIAMS, la réduction kilométrique est de 1'15"1 lors du Prix Jean Dumas tout en partant du second poteau. Drivé par son entraîneur Émannuel Varin, SOJA WILLIAMS finira quatrième du Grand Prix.

Ils furent ensuite plusieurs à descendre en dessous de 1'16" en réduction kilométrique. 2015 - ARGINIO des GODINS et Manuel Criado gagnent très largement le Prix Jean-Maurice Béteau et réalisent 1'15"6. 2016 - Avec Frédéric Clozier, URANIE du SOLEIL remporte le Prix du Radisson Blu en 1'15"9. Le Prix Oteiza est plutôt rapide, mais les deux premiers, Norbert Vimond (ABADECHE) et Cédric Terry (VÉRONE GÉDÉ), se "contentent" de 1'16"0. 2017 - Le Prix Jean-Maurice Béteau est gagné par VOLT d'ORY et son driver Jérôme Chavatte, également vainqueur du Grand Prix, avec une réduction de 1'15"5. En partant du premier poteau, contrairement à SOJA WILLIAMS, il établit le meilleur temps de course sur des épreuves de 2150 mètres en 2'42"3. Le deuxième est VITTORIA SHAN avec Maxime Grasset et une réduction de 1'15"6. Dans le Prix du Président Odriozola, BANDIT du COUDOU et Frédéric Clozier sont en 1'15"7. On peut également citer Yves Hurel : avec BILOOKA DU BOSCAIL, sa réduction est de 1'16"3 pour une distance de 2975 mètres (il partait au second poteau). En 2018, Éric Audebert se rapproche deux fois de son record : avec BELLA du VIVIER, il remporte le Prix du Président Odriozola en 1'15"3 (les quatre premiers finissent en moins de 1'15"9 avec notamment ANDURO des LANDES et Sébastien Hardy en 1'15"6) ; dans le Prix Jean Dumas, avec VICHENKO CHEF et en partant du second poteau, il finit deuxième en 1'15"4.

En 2019, une importante réfection de la piste conduit à plusieurs améliorations du record.

1'15"1 - ALTIUS FORTIS - Philippe Masschaele - 2019

C'est tout d'abord Philippe Masschaele qui égale le record de 1'15"1 avec ALTIUS FORTIS dans le Prix Jean Dumas. Partant au second poteau, il finit quatrième d'une course où les vainqueurs, Frédéric Clozier et DIAPASON de PADD sont en 1'15"2 et où les cinq premiers finissent en moins de 1'15"9 (BELLA du VIVIER est cinquième avec 1'15"5). Un peu plus tard dans le meeting, Philippe Masschaele et ALTIUS FORTIS sont deuxièmes et établissent le meilleur temps sur 2950 mètres, en 1'15"6, record qui sera ensuite battu par Yves Hurel et BILOOKA du BOSCAIL dans le Grand Prix.

1'14"8 - CLOUD of LIFE - Norbert Vimond - 2019

Gravement accidenté à Biarritz en 2018, Norbert Vimond fait son retour à l'hippodrome des Fleurs un peu moins d'un an après et le signe en gagnant le Prix Jean-Maurice Beteau et en battant le record ; il est de plus le premier driver en dessous de 1'15"0 : au sulky de CLOUD of LIFE, il l'emporte en 1'14"8 dans une course où les neuf chevaux classés sont en moins de 1'15"9 ! Notamment, Michel Charlot et ALTO de MARIONS, deuxièmes, égalent le précédent record.

1'14"6 - AVENIR d'OR - Frédéric Clozier - 2019

C'est ensuite Frédéric Clozier qui s'impose dans le Prix du Président Odriozola au sulky d'AVENIR d'OR avec la réduction de 1'14"6. Matthieu Varin et BY and BY sont en 1'14"7, les deux premiers ayant deux secondes d'avance sur le reste des concurrents.

La progression continue en 2020, avec une piste qui s'est encore améliorée. Matthieu Varin et BY and BY, ainsi que Charles Criado et ARGINIO des GODINS égalent avec 1'14"6 le record dans le Prix Jean Dumas en partant du deuxième poteau et en finissant quatrième et cinquième. Éric Audebert et BAMBOU de CAlVI, ainsi que Norbert Vimond et CLOUD of LIFE (ex-détenteurs du record) respectivement premiers et deuxièmes, sont chronométrés en 1'15"3.

1'14"1 - CAFTAN BESP - Frédéric Clozier - 2020

Même course, même effet un an après ! Dans le Prix du Président Odriozola, on retrouve Frédéric Clozier qui, cette fois au sulky de CAFTAN BESP, réalise 1'14"1. Les deux suivants, Dominik Cordeau et CALVIA, et Denis Brossard et CALLAS de MARZY sont en 1'14"3. Avec CACHEMIRE BABOU, Denis Brossard est chronométré en 1'14"5 en gagnant le Grand Prix de Bidart, de même que les deuxièmes Yvan Lacombe et ECHER MENUET. Dans cette même course, le troisième Stéphane Bouisson avec DÉFI NAY finit en 1'14"8.

1'14"0 - CŒUR de DYPP - Claude-Charles Vaugrante - 2021 1'14"0 - DÉFI ORAGEUX - Philippe Masschaele - 2021

En 2021, Frédéric Clozier réalise 1'14"6 dès le premier soir du meeting au sulky de DURGA des VALERINS lors du Prix Jean Dumas; Mais c'est encore du Prix du Président Odriozola que va venir le record. Deux duos sont crédités de la réduction de 1'14"0 : les vainqueurs Claude-Charles Vaugrante et CŒUR de DYPP et leurs suivants Philippe Masschaele et DÉFI ORAGEUX.

On voit sur la photo que Claude-Charles Vaugrante et CŒUR de DYPP sont suffisamment devant Philippe Masschaele pour que le record soit en fait leur propriété. Par ailleurs, Nils Pacha et DÉTALES, troisièmes, sont en 1'14"1 et, plus généralement, cette course est la plus rapide de l'histoire de l'hippodrome, les neuf premiers étant en moins de 1'14"9 ! Notamment, on retrouve Frédéric Clozier et DURGA des VALERINS, cette fois quatrièmes avec 1'14"3.

Long distance drivers

La seule course professionnelle disputée sur une distance qui est maintenant de 3750 mètres avec deux poteaux (3725 à l'époque où il y en avait trois) est une épreuve d'excellent niveau. Elle est parfois qualifiée de course préparatoire au Grand Prix : on y retrouve des chevaux qui vont courir celui-ci ... et qui seront complétés par des concurrents huppés !

Année  Distance Cheval Driver Temps Réduction  1996 3725 m Baladin du Corta  RW. Denéchère  5'07"6 (3750 m)  1'22"0  1997 3725 m Crinière au Vent J. Toussaint 4'58"3 (3725 m) 1'20"1  1998 3725 m  Ever Favori   RW. Denéchère  5'04"4 (3725 m)  1'21"7  1999 3725 m Envers Nous RW. Denéchère  4'59"0 (3725 m)  1'20"3  2000 3725 m Dick Dick S. Labat  4'50"0 (3750 m)  1'17"3  2001 3750 m Guérillero JM. Monclin  5'06"3 (3750 m) 1'21"7  2002  3750 m Harry du Cotil IP. Blanchon  5'01"0 (3775 m)  1'19"8  2003  3750 m  Joyeux Favori  RW. Denéchère 5'03"3 (3750 m)   1'20"9 2004 3750 m Illumination F. Corbineau 5'03"6 (3750 m) 1'21"0 2005 3750 m Jobic de Corlay R. Lippe 4'56"4 (3725 m) 1'18"5 2006 3750 m Noise JCl. Paulard 5'03"8 (3775 m) 1'20"5 2007 3750 m Kasoar de l'Iton R. Saumon 4'57"8 (3750 m) 1'19"4 2008 3750 m Océane Drive E. Audebert 4'52"8 (3750 m) 1'18"1 2009 3750 m Coolman Crown JF. Senet 4'56"8 (3775 m) 1'18"6 2010 3750 m Poète du Lys PJ. Cordeau 4'55"1 (3750 m) 1'18"7 2011 3750 m Osaka du Bocage F. Clozier 4'56"3 (3750 m) 1'19"0 2012 3750 m Rubis du Padoueng S. Bouisson 4'54"8 (3750 m) 1'18"6 2013 3750 m Soja Williams E. Audebert 4'57"4 (3750 m) 1'19"3 2014 3750 m Umsara R. le Creps 4'55"5 (3750 m) 1'18"8 20015 3750 m Vostania de Viette M. Criado 5'00"1 (3775 m) 1'19"5 2016 3750 m Visconti B. Goetz 5'04"3 (3775 m) 1'20"6 2017 3750 m Aladin C. Terry 4'51"7 (3750 m) 1'17"8 2018 3750 m Crack du Tillet B. Goetz 4'53"3 (3750 m) 1'18"2 2019 3750 m By and By M. Varin 4'51"3 (3750 m) 1'17"7 2020 3750 m Caline Turgot R. Le Creps 4'48"6 (3750 m) 1'17"0 2021 3750 m Cotton Club D. Laisis 4'54"9 (3750 m) 1'18"6

Seuls deux chevaux et leur driver ont réussi le doublé avec le Grand Prix : ENVERS NOUS et Richard-William Denéchère en 1999, puis OCÉANE DRIVE et Éric Audebert en 2008, ce dernier duo ayant gagné trois fois en 2008. Éric Audebert l'a également emporté avec SOJA WILLIAMS, un an avant son record de 1'15"1. Richard-William Denéchère est quant à lui le recordman de victoires dans cette épreuve, avec notamment deux chevaux dont le nom traduit bien le statut de ce mythique driver : EVER FAVORI et JOYEUX FAVORI ! Jean Toussaint a également honoré le nom de son cheval en 1997 : c'est avec presque 3 secondes d'avance qu'il l'a emporté au sulky de CRINIÈRE au VENT.

Igor-Pierre Blanchon a gagné en 2002 avec HARRY du COTIL, puis a fini quatrième du Grand Prix qu'il est revenu disputer en 2003 (deuxième) et 2004 (cinquième), les trois fois à partir du second poteau.

En 2014, Romain le Creps, drivant UMSARA, avait déjà gagné trois fois durant le meeting et aurait peut-être remporté le Grand Prix si un réglement appliqué de manière pointilleuse ne l'avait pas empêché de s'inscrire à celui-ci. Entraîné par Guillaume Cardine, ce cheval s'était déà imposé trois fois en 2013 avec son entraîneur au sulky ! Il aura donc gagné six fois en deux ans à Biarritz (avec aussi une deuxième place à la limite du dead-heat en 2013 lorsqu'il réalisa 1'16"0), soit plus de la moitié du total de ses victoires totales !

L'excellent VISCONTI et son driver Benjamin Gœtz ont gagné en 2016, au coeur d'une série de 9 victoires de mai à septembre. Mais, partant du second poteau, ils n'ont fini que cinquièmes du Grand Prix, tout en réalisant la meilleure réduction en 1'16"8.

Il faut aussi (re)citer GUÉRILLERO et Jean-Marie Monclin pour leur victoire en 2001, année de leur record de 1'16"4. Avec Stéphane Bouisson au sulky, RUBIS du PADOUENG s'impose en 2012 devant TAGADA TAGADA et Émmanuel Varin. Ces derniers auront fini quatre fois deuxièmes à Biarritz avec comme point d'orgue le Grand Prix de 2015 !

En ce qui concerne la meilleure réduction, elle est la propriété de DORMANS et de Jean-Claude Paulard en 1'17"0 et en finissant quatrièmes à partir du troisième poteau dans la course de 2000, remportée par Serge Labat et DICK DICK en 1'17"3. Une semaine après, DICK DICK sera quatrième du Grand Prix avec la meilleure réduction (1'18"2). La performance de DORMANS a résisté aux années et seules les courses de 2008, 2017, 2018 et 2019 ont vu des temps en dessous de 1'18". En 2008, les deuxième et troisième, NEGRESCO TURBO avec Richard-William Denéchère, et LORD d'AUTOMNE avec Alexandre Wissocq (vainqueur du Grand Prix en 2007) ont respectivement réalisés 1'17"7 et 1'17"9. L'épreuve de 2017 a été gagnée par ALADIN et Cédric Terry avec 1'17"8 de très peu devant VAINQUEUR d'ÉTÉ et Frédéric Clozier, annoncés dans le même temps, mais la meilleure réduction a été 1'17"6 (performance également commune des quatrièmes VERY VERY FAST et Benjamin Goetz et de leurs suivants VICTORIA DU VIADUC et Charles Bouvier). Benjamin Goetz l'emporte une deuxième fois en 2018, cette fois avec CRACK du TILLET. La réduction est de 1'18"2, mais les deuxièmes Éric Audebert et VICHENKO CHEF réalisent 1'17"9 en partant du second poteau. En 2019, Matthieu Varin et BY and BY gagnent avec près d'une seconde d'avance en réalisant 1'17"7, performance qui est également celle de trois concurrents partant du second poteau : BINGO d'ATTAQUE et Jérôme Paillé, CONCERTO des DUNES et Éric Raffin, ainsi que BE GOOD et Romain le Creps.

Le record de Jean-Claude Paulard et DORMANS est égalé en 2020 : Romain le Cresp conduit CALINE TURGOT à la victoire et réalise lui aussi 1'17"0. La course est très rapide puisque les six premiers sont en moins de 1'17"4 ! Notamment, CERISE d'ASNOIS et Nils Pacha, et CALIN NARCY et Denis Brossard, deuxième et troisième, sont chronométrés en 1'17"2.

En 2021, la course est plus lente mais Damien Laisis (en jaune sur la photo) y signe ce que l'on peut considérer comme un doublé après sa victoire au Grand Prix 2020, drivant cette fois COTTON CLUB et résistant in extremis à Manu Criado et DYNASTIE d'ENFER.

Le record au monté

En 2008, NABI du MAILLET et son jockey Damien Laisis gagnent le Prix Louis Ferrier (2150 mètres) devant ŒLLET de PHENS et Laura Davodet, les deux étant crédités de 1'17"1. Ce record sera amélioré dans le Prix du Château de Brindos (même distance) en 2010 par PEARL des CORVÉES que monte Marlène Bédouet en 1'16"7, les deuxièmes QUALMINA et Cindy Benoît étant chronométrés en 1'17"0. En 2013, toujours dans le Prix du Château de Brindos, les vainqueurs UPPERCUT du HOULET et Mathieu Daougabel . réalisent 1'16"3. Les deuxièmes TAJIMA BUISSONAY et Fabien Gence étaient en 1'16"7 et les troisièmes Céline Leclercq et SPAHI de BELAISE en 1'17"0.

1'16"3 - UPPERCUT du HOULET - Mathieu Daougabel - 2013

Après le record, on peut signaler les 1'16"8, d'ANDY VALOU et Charlotte Louas en 2016. En 2017, plusieurs courses au monté ont été rapides sans descendre en dessous de 1'17". En particulier, deux performances notables ont été réalisées sur 2950 mètres. Dans le Prix Allianz, BELLE VUE MICHA et Anthony Marais se sont imposés avec une réduction de 1'17"1 (temps record sur la distance). Le Prix Hipodromoa San Sebastian a vu la victoire de Cédric Terry avec BORA BUISSONAY qui partait du second poteau (2975 mètres, donc) et qui a gagné avec une avance de 3"5 et une réduction de 1'17"2. En 2018, Nils Pacha remporte la première course du meeting avec COSMETIC et une réduction de 1'16"7. Les deuxièmes Ibrahim Krouchi et CAÏD BROSSARDIÈRE sont en 1'17"0.

1'16"2 - DUNE du PORET - Cédric Terry - 2019

C'est encore la première course du meeting qui, en 2019, voit le record au monté être battu par Cédric Terry, troisième à partir du second poteau en 1'16"2 avec DUNE du PORET. La course est gagnée par Morgane Blot et DÉFI d'ANJOU en 1'16"5. Patrice Gesret et DIAMAND de NEUVY sont deuxièmes avec 1'16"8. Partant aussi du second poteau, Éric Raffin et DINA NUEVA sont chronométrés en 1'16"6.

1'15"8 - FORTUNE FAITE - Romain le Creps - 2020 1'15"8 - FRUCTUEUX - Charlène Buttier - 2021

C'est à croire que la la première course du meeting est incontournable pour battre le record au monté : en 2020, Romain le Creps et FORTUNE FAITE s'y imposent à partir du premier poteau et réalisent 1'15"8. Plus tard dans le meeting, Marie Darbord est chronométrée en 1'16"0 avec FANDANGO GLYCINES.

En 2021, Lisa Thoraval et FAKIR GASCON réalisent 1'15"9. Dans la deuxième course sur 2150 mètres, Charlène Buttier et FRUCTUEUX égalent le record en finissant troisièmes à partir du second poteau. Les deux premiers, Axel Laigron et FLAMBOYANT d'ILE, puis Louis Lalande et FLEUR de LIN, sont en 1'16"0.

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